Depuis l’entame de la saison 2025-2026, Manchester City a surpris par sa nervosité inhabituelle. Après un large succès face à Wolverhampton le premier week-end, l’équipe de Pep Guardiola a enchaîné deux défaites consécutives contre Tottenham (1-2) puis Brighton (1-2). Jérémy Doku, prêté par Manchester City à la fin de la saison passée, observe ces revers avec un œil avisé. Placé dans le groupe de la Belgique pour les éliminatoires de la Coupe du monde, l’ailier belge n’hésite pas à interpeller ses anciens coéquipiers : il faut « être plus fort mentalement ».
Un début de championnat en dents de scie
Le champion en titre avait pourtant imposé son rythme d’entrée. Face aux Wolves, City s’est baladé (4-0), montrant un football séduisant et un pressing haut. Mais la machine s’est grippée dès la deuxième journée. Tottenham a contrecarré les plans de Guardiola, osant presser haut et punissant chaque erreur défensive. Le coup le plus dur est venu de Brighton, qui a su profiter d’une baisse de régime physique et mentale des Citizens pour remporter un nouveau succès à l’Etihad.
Ces deux revers placentaient City à une sixième place surprise au classement, à quatre points du leader. Autant de signes révélateurs d’un manque de rigueur psychologique quand l’adversaire résiste et renverse la vapeur.
Les racines de la fragilité mentale
Plusieurs facteurs expliquent cette baisse de concentration :
- La fatigue accumulée après un été chargé avec la Coupe du monde des clubs, réduisant le temps de récupération.
- Une rotation importante dans l’effectif, laissant peu de repères aux cadres.
- Le réflexe de douter après un but encaissé, comme l’a souligné Doku : « on baisse la tête trop vite ».
Ces éléments conjugués créent un cercle vicieux : dès que l’équipe encaisse, le doute s’installe et la créativité offensive s’étiole. City doit ré-apprendre à rester serein, y compris dans l’adversité.
Un témoignage direct de Jérémy Doku
En stage avec la Belgique, le N.11 Bruxellois n’a pas mâché ses mots : « Après le premier match, tout semblait bien se passer, mais dès qu’on encaisse, on perd confiance. Mentalement, il faut être plus fort ». Pour lui, le principal écueil est psychologique : « On passe trop de temps à penser aux conséquences d’un but adverse, au lieu de continuer à jouer notre football ». Ces propos tranchent avec l’image habituelle d’une équipe dont la solidité mentale est l’une des marques de fabrique.
Le calendrier chargé et ses conséquences
Si Manchester City participe chaque saison à de multiples compétitions, l’été 2025 a été particulièrement intense : après avoir conquis la Ligue des champions et remporté la Coupe du monde des clubs, les Citizens ont dû reprendre l’entraînement dès fin juillet. Doku raconte : « Je ne suis rentré à l’entraînement que le 28 juillet. On a eu moins de deux semaines de préparation collective ». Un désavantage face à des adversaires parfaitement rôdés.
Cette surcharge de matchs et de voyages a sans doute pesé sur la fraîcheur mentale du groupe. Enchaîner six ou sept rencontres à haute intensité avant le coup d’envoi du championnat peut provoquer une baisse de vigilance dès les premiers obstacles.
Retrouver de la confiance en équipe nationale
Pour Jérémy Doku, le stage en sélection est l’occasion idéale de repartir sur de bonnes bases : « Je n’ai pas encore retrouvé mon meilleur niveau, mais jouer avec la Belgique me permettra de regagner en assurance ». Son objectif est clair : accumuler les performances, retrouver le plaisir balle au pied et revenir à Manchester avec une confiance renforcée.
Le jeune ailier apprécie également de côtoyer des joueurs de clubs variés, où la gestion mentale est parfois plus détendue. Cette exposition peut lui offrir de nouvelles clés pour aider City à surmonter sa crise de confiance.
Les pistes pour renforcer l’aspect psychologique
Plusieurs solutions s’offrent à Guardiola :
- Miser sur des séances de préparation mentale avec des spécialistes.
- Organiser des mini-tournois internes pour recréer un climat compétitif sans pression.
- Donner plus de responsabilités aux cadres tels que Kevin De Bruyne ou Ilkay Gündogan, reconnus pour leur sang-froid.
- Développer des rituels collectifs avant les matchs (écoute musicale, visualisation positive).
Ces méthodes pourraient aider City à se libérer de la peur du but encaissé et à rester concentré sur son jeu, même lorsque le score tourne à son désavantage.
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