Jobe Bellingham : la raison incroyable pour laquelle il a failli refuser Dortmund dévoilée !

Un revirement surprenant avant la signature

Le 10 juin 2025, Jobe Bellingham a officiellement signé un contrat avec le Borussia Dortmund jusqu’à l’été 2030, bouclant ainsi l’une des opérations les plus commentées de ce mercato estival. Pour un jeune joueur désigné comme « l’avenir du football anglais », ce choix aurait pu sembler naturel, d’autant que son frère Jude a brillamment confirmé son potentiel à Dortmund avant de rejoindre le Real Madrid. Pourtant, dans une interview accordée à DAZN, Jobe a avoué avoir eu de sérieux doutes avant de dire « oui » au BVB.

La crainte de marcher dans l’ombre de son frère

Dans une franchise rare de sincérité, le milieu de terrain a expliqué : « Je me suis d’abord rétif à l’idée de venir à Dortmund ». L’explication est limpide : « J’avais peur de ne pas tracer ma propre voie, de passer pour le simple petit frère de Jude. » Cette angoisse d’être comparé en permanence à son aîné, sacré étoile montante avant d’éclore au Bernabéu, aurait pu faire capoter le transfert.

Le rôle clé de Hans-Joachim Watzke

Pourtant, les dirigeants du Borussia n’ont pas désarmé. À la tête du club depuis des années, le président Hans-Joachim Watzke a personnellement pris Jobe sous son aile. « Il m’a dit que si mon chemin menait à Dortmund, je devais y aller sans regarder en arrière », a confié le jeune Anglais. Ce discours rassurant, fondé sur la longue tradition du BVB pour révéler des talents, a joué un rôle décisif : « Il ne s’agissait pas seulement de suivre mon frère, mais de saisir l’opportunité de grandir au sein d’un club formateur qui a déjà fait ses preuves », a-t-il ajouté.

Un engagement financier à la hauteur du talent

Au-delà de l’argument sportif, l’offre financière a également pesé lourd dans la balance. Selon les informations révélées, Jobe Bellingham touchera un salaire pouvant atteindre cinq millions d’euros annuels, bonus compris. Ce package lui garantit une stabilité enviable pour un joueur de tout juste 18 ans : « C’est une vraie marque de confiance du club. Je ne peux pas dire que l’aspect financier n’influence pas mes décisions, mais je voulais surtout un projet à long terme », a expliqué le jeune milieu.

Le profil box-to-box au service du BVB

Sur le terrain, Jobe se définit lui-même comme un « box-to-box », capable d’évoluer à différents postes au milieu. Lors de son entretien, il a précisé : « Que je joue en numéro 6, 8 ou 10, peu m’importe : je ferai tout pour rendre service à mon entraîneur ». Cette polyvalence ouvre plusieurs schémas tactiques à son futur coach, qui pourra l’utiliser soit comme récupérateur face au bloc adverse, soit comme relais entre défense et attaque, soit enfin comme meneur offensif chargé de casser les lignes.

Un club taillé pour la formation

Le Borussia Dortmund n’est pas un simple club : c’est une véritable pépinière de talents. De Marco Reus à Ousmane Dembélé en passant par Christian Pulisic, le BVB a l’habitude de transformer de jeunes promesses en joueurs d’élite mondiale. Pour Jobe Bellingham, qui a fait ses armes dans les catégories jeunes de Birmingham City puis du prestigieux centre de formation de l’Angleterre, l’affiliation au BVB représente un tremplin idéal avant, peut-être, un grand départ vers les sommets européens.

Les attentes et la pression à venir

En signant un bail de cinq ans, Jobe s’expose à d’intenses attentes. D’un côté, il devra se démarquer du souvenir imposant de son frère pour gagner ses galons. De l’autre, les supporters du Signal Iduna Park attendent des performances immédiates pour compenser le récent départ de stars et maintenir le club dans la course à la Bundesliga et à la Ligue des champions. À seulement 18 ans, l’Anglais devra trouver le juste équilibre entre progrès personnel et exigences collectives.

Un choix mûrement réfléchi

Au terme de l’interview, Jobe a rappelé les conseils de sa famille : « Suis ton cœur, mais écoute aussi ta tête ». Après des semaines de réflexion, c’est cette prise de conscience qui l’a convaincu : rejoindre Dortmund, c’était bien plus qu’une simple transmission de flambeau fraternel ; c’était l’opportunité de construire sa propre histoire, au sein d’un club où l’on croit aux jeunes. Désormais, place au terrain pour valider ce pari audacieux.