Une première alerte pour la Juventus à Vérone
Samedi 20 septembre, lors de la 4ᵉ journée de Serie A, la Juventus Turin a concédé son premier accroc de la saison en s’inclinant dans le spectacle : un nul 1-1 arraché à l’arraché face à Hellas Vérone. Après trois succès inauguraux, la Vieille Dame laisse filer deux points et voit sa perfection mise à mal, même si elle reste provisoirement co-leader du championnat.
Le déroulé d’un match piège
Dès l’entame, l’équipe d’Igor Tudor a trouvé la faille grâce au Portugais Francisco Conceição, titularisé pour dynamiser l’attaque. À la 19ᵉ minute, il profite d’une récupération haute et d’une passe en profondeur millimétrée pour tromper le gardien de Vérone d’une frappe sèche dans un angle fermé.
Le contraste était saisissant : la Juventus semblait parfaitement lancée dans son 4-2-3-1, avec un milieu solide et un front offensif affûté. Pourtant, à la 44ᵉ minute, l’égalisation est intervenue de manière controversée. Gift Orban, prêté par Hoffenheim et très actif en défense, se retrouve au cœur d’une main dans la surface sur un centre anodin. L’arbitre n’hésite pas et accorde le penalty, transformé par Orban lui-même.
Les faits marquants de la rencontre
- 19ᵉ minute : ouverture du score de Francisco Conceição, opportuniste dans la surface.
- 44ᵉ minute : pénalty litigieux accordé à Vérone pour une main de l’arrière-garde turinoise.
- 44ᵉ minute + : Gift Orban ne tremble pas et égalise d’un tir puissant.
- Agressivité et intensité : Hellas Vérone, emmené par Suat Serdar, n’a cessé de presser haut.
- Pas d’expulsion ni de blessure majeure, malgré plusieurs duels rudes dans l’entrejeu.
Analyse tactique : pourquoi la Juventus a pataugé
Sur le papier, la Juve avait la mainmise sur le match grâce à un bloc médian dominé par Manuel Locatelli et Adrien Rabiot. Mais la clé a été l’incapacité à gérer les contres de Vérone. Igor Tudor avait misé sur une construction patient e, sans étirer suffisamment le jeu sur les ailes. Les latéraux, Dybala – excusez, Juan Cuadrado – ont eu trop peu d’espaces pour centrer efficacement.
En face, Vérone, libéré de toute pression, a joué sans complexe. Le trio offensif, même s’il manquait de réalisme devant le but, a constamment harcelé la relance de la Juventus. Entre les courses de Nikolas Špalek et l’activité de Suat Serdar au milieu, les visiteurs ont obtenu plusieurs occasions nettes.
Impact sur le championnat et perspectives
Malgré ce partage des points, la Juventus grimpe à 10 points et partage la tête du classement avec l’AC Milan (9 points en 4 matchs) et Cagliari (7 points). Le Napoli, tenant du titre, pourrait repasser devant si […]
- SSC Napoli vs Pisa SCP (lundi 22/09)
- AC Milan reçoit l’Inter (dimanche 21/09)
- Juventus se déplace à l’US Lecce (vendredi 26/09)
Pour Romain, passionné de Manchester United et de Paris Saint-Germain, cette journée illustre l’incertitude qui règne en Serie A : « La Juventus reste favorite, mais ces petits accrocs montrent que chaque équipe peut prendre des points. J’espère que ce faux pas servira de leçon et permettra aux Bianconeri de resserrer les rangs. »
Le rôle déterminant des joueurs clés
- Francisco Conceição : la révélation du match, sourire du public turinois pour sa première trace décisive.
- Manuel Locatelli : régulateur précieux, même s’il a souffert face à la vivacité de Serdar.
- Suat Serdar (Vérone) : l’ancien Schalkéen a dynamisé son équipe et provoqué plusieurs fautes.
- Gift Orban : héros inattendu, auteur du penalty et de l’égalisation.
La réaction du vestiaire turinois
Dans les couloirs de l’Arène Marcantonio-Bentegodi, l’ambiance était plutôt d’incompréhension. Les cadres ont reconnu leur manque d’agressivité dans le second acte et l’importance de la concentration à chaque instant. Les encouragements d’Angel Di Maria sur le banc ont toutefois redonné du baume au cœur aux supporters présents dans les travées.
Un challenge mental pour la Vieille Dame
Le plus grand point d’interrogation désormais concerne la capacité de Turin à rebondir vite. Après un début de saison tonitruant, ce premier faux pas pourrait précipiter un regain de motivation ou, au contraire, installer le doute. Romain, toujours prompt à analyser la psychologie des équipes, note : « On sait que les grands champions sont ceux qui savent réagir après un coup d’arrêt. Le PSG a vécu cela en C1 ; Manchester aussi. Juventus doit montrer son caractère dès le prochain déplacement à Lecce. »
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