30 décembre 2025

Juventus secouée, Tudor évincé : découvrez le match-foudre qui a relancé Turin !

Un tournant décisif après sept semaines de disette

Entre la Toscane et la ligue italienne, l’atmosphère qui planait sur Turin ressemblait davantage à un couloir désert qu’au camp retranché d’un géant du Calcio. Après huit matchs sans victoire et quatre rencontres sans le moindre but inscrit, la direction de la Juventus a pris la décision radicale de se séparer d’Igor Tudor. Romain, passionné de football et suiveur assidu des championnats de Manchester à Paris, n’en revenait pas : comment un club aussi emblématique pouvait-il se retrouver au cœur d’une telle traversée du désert ?

La tempête Tudor et le vide laissé sur le banc

Arrivé l’hiver dernier en héros, Tudor n’aura tenu que sept mois avant de voir sa mission tourner au vinaigre. L’ancien Croate hérite d’un effectif riche en talents – Dusan Vlahovic, Federico Chiesa, Federico Gatti ou Nicolò Zaniolo –, mais la mayonnaise n’a jamais pris. Entre tactiques trop rigides, un manque de confiance palpable et une incapacité à gérer la pression, la Juve a sombré au classement, flirtant avec les places dangereuses pour un club habitué à perdre son sommeil pour le titre.

  • Quatre défaites consécutives en championnat ;
  • Quatre matchs sans le moindre tir au fond des filets ;
  • Onze points lâchés sur les quatre dernières journées.

Le climat était devenu électrique, tant du côté de la Coface Arena que dans les travées du Juventus Stadium, où les moqueries résonnaient jusqu’à Rome.

L’effet Brambilla et la première victoire depuis sept semaines

Deux jours après l’éviction de Tudor, Massimiliano Brambilla, ancien joueur du club et formé à la maison, a hérité d’un banc fringant mais fébrile. Son baptême du feu face à Udinese Calcio, pourtant solide neuvième de Serie A, a tourné en véritable bouffée d’oxygène pour la Vieille Dame. Le match a débuté sous les meilleurs auspices, avec un penalty transformé dès la 5e minute par Dusan Vlahovic, victime d’une faute dans la surface.

Après un but refusé pour hors-jeu à la 16e, les Bianconeri ont encaissé l’égalisation juste avant la pause, signée Nicolò Zaniolo. Mais l’interim coach a su galvaniser ses troupes :

  • Remobilisation collective à la mi-temps ;
  • Pressing coordonné dans l’entrejeu ;
  • Substitutions tranchantes pour apporter du sang neuf.

En prolongation, Federico Gatti a redonné l’avantage (67e), avant que Kenan Yildiz ne scelle le sort du match sur un nouveau penalty (96e). Score final : 3-1, et une bouffée d’air frais pour la Juventus.

Les héros de la soirée : Vlahovic, Gatti et Yildiz sous les projecteurs

Trois noms ont cristallisé l’attention des tifosi et des observateurs :

  • Dusan Vlahovic : toujours aussi froid et efficace, le Serbe a renoué avec son instinct de buteur en convertissant son penalty avec sang-froid ;
  • Federico Gatti : pilier de la défense, son deuxième but en quelques semaines consolide son statut de véritable roc physique et aérien ;
  • Kenan Yildiz : le jeune Turc, plein d’audace, n’a pas tremblé lors de son tir au but décisif en prolongation.

Chacun a apporté sa pierre à l’édifice, offrant à Brambilla un matériau humain précieux pour aborder les prochaines échéances.

Freins et enseignements pour la suite de la saison

Si ce succès relance l’enthousiasme, plusieurs défis restent à relever pour que la Juventus retrouve son lustre : l’équilibre entre jeunesse et expérience doit être peaufiné, le milieu de terrain requiert plus de densité pour contrôler le tempo, et la défense doit continuer à gagner en solidité, notamment sur les phases arrêtées. Par ailleurs, l’ombre du futur entraîneur pérenne – Luciano Spalletti, pressenti jusqu’à la fin de la saison – plane déjà et pourrait tempérer les ambitions du staff intérimaire.

Regards d’un passionné supporter mancunien et parisien

Assister à cette renaissance de la Juve me rappelle les soirées électriques à l’Etihad ou au Parc des Princes, où chaque scène de joie ou de nervosité nous fait vibrer jusqu’au bout. J’y perçois la même trace de fierté et d’exigence : un club de cette envergure ne peut se contenter de faux pas prolongés. Comme je l’ai constaté chez Manchester City ou le PSG, la clé réside dans la capacité à rebondir immédiatement après un coup d’arrêt. Pour la Vieille Dame, cette victoire face à Udinese est bien plus qu’un simple succès de coupe : c’est le signal que l’âme turinoise, faite de combativité et d’orgueil, n’est pas prête à baisser les bras.