Kane crucifie Flamengo sous la canicule et prépare un duel enflammé contre le PSG !

Un rêve de titre relancé sous la chaleur de Miami

Le FC Bayern Munich, triple champion d’Europe, a confirmé son statut de grand favori de la Coupe du monde des clubs en s’imposant 4-2 face à Flamengo RJ, tenant du titre de la Copa Libertadores, dans un stade climatisé de Miami chauffé à blanc par un public brésilien de plus de 60 000 spectateurs. Dès les premières minutes, les Bavarois ont démontré leur détermination à décrocher un sacre mondial en profitant d’un début de match tonitruant sous des températures tropicales.

Un démarrage éclair et décisif

Après à peine six minutes de jeu, l’ouverture du score est survenue presque de façon miraculeuse : un corner tiré par Joshua Kimmich a été détouré dans son propre but par Pulgar, profitant d’une touche déterminante pour les Allemands. Trois minutes plus tard, Harry Kane, auteur d’une première saison exceptionnelle en Bavière, n’a pas tremblé devant les filets. Son tir du droit, légèrement dévié, a ricoché sur le poteau avant de franchir la ligne et de donner un avantage net au club bavarois.

Flamengo, pourtant réputé pour son pressing intense et sa défense individuelle, a tôt fait de réagir. Gerson, sur une inspiration de Giorgian de Arrascaeta, a ajusté Manuel Neuer d’une frappe en cloche, ramenant les siens dans la partie (33e). Mais Leon Goretzka, à la finition maîtrisée, a répondu à l’égalisation avant la pause, propulsant le ballon dans la lucarne après un enchaînement rapide à l’entrée de la surface (41e).

Le second acte : maîtrise bavaroise et double de Kane

De retour des vestiaires, Flamengo a cru revenir à hauteur lorsque Michael Oliver a sifflé un penalty pour une main de Michael Olise dans la surface. Jorginho ne s’est pas fait prier pour tromper Neuer (54e), et la tension est montée d’un cran sous l’impulsion des milliers de supporters cariocas.

Mais comme souvent cette saison, le Bayern a su garder son sang-froid. Solide en pressing et rapide en transition, l’équipe munichoise a renoué avec l’efficacité grâce à Konrad Laimer, qui a récupéré un ballon haut avant de lancer la contre-attaque fatale par une passe millimétrée vers Kane. À la 73e minute, l’attaquant anglais a fusillé le gardien d’une frappe imparable : son second but de la soirée scellait le score à 4-2 et offrait aux champions d’Allemagne leur ticket pour les quarts de finale.

Points marquants du match

• Score final : 4-2 en faveur du Bayern Munich.
• Auteur des buts : Harry Kane (9e, 73e), Leon Goretzka (41e) et un CSC de Pulgar (6e).
• Penalty converti par Jorginho pour Flamengo (54e).
• Conditions climatiques extrêmes : chaleur et humidité élevées dans le stade de Miami.
• Prime versée au Bayern pour ce tour : 13,125 millions de dollars.

Un duel de style face à un « clone » munichois

Flamengo, sous la houlette de Filipe Luís, a souvent été comparé à son adversaire du soir. Pressing haut, défense en un-contre-un et construction patiente sont les marqueurs de cette équipe sud-américaine, qui a pourtant souffert face à son modèle. Les Bavarois n’ont cessé d’exploiter les espaces laissés dans le dos des défenseurs brésiliens, profitant de la moindre erreur pour accélérer et conclure avec sang-froid.

« C’était un match très compliqué, des conditions difficiles, un adversaire de grande qualité », a confié Harry Kane à l’issue de la rencontre. Élu homme du match par DAZN, l’Anglais a souligné la capacité de son équipe à réagir chaque fois que Flamengo réduisait l’écart, avant de contrôler sereinement les dernières minutes.

Cap sur le Paris Saint-Germain en quarts

Prochain défi pour les Munichois : un quart de finale face au Paris Saint-Germain, programmé ce samedi à 18 h (heure de Paris) et diffusé sur Sat.1 et DAZN. En tant que supporter du PSG, je suis partagé entre fierté et défi : voir mes deux clubs de cœur s’affronter dans une bataille à haute intensité promet une affiche d’anthologie. L’ombre de Lionel Messi plane toujours sur ce tournoi, et le champion de France aura à cœur d’affirmer sa domination continentale après sa Ligue des champions.

Pour le Bayern, la perspective d’une revanche sur le club parisien, sorti en demi-finale de la dernière édition, ajoute une touche d’enjeu supplémentaire. Quant à moi, passionné de football et suiveur assidu de chaque compétition, je ne manquerai rien de ce choc des titans qui pourrait décider du successeur de Chelsea au palmarès de la Coupe du monde des clubs.