La folie totale : l’Espagne crucifie la France 5-4 en demi-finale !

Un spectacle de neuf buts à Stuttgart

Dans un Herbstabend illuminé par le football total, l’Espagne a offert un récital offensif face à la France lors de la première demi-finale de la Ligue des nations à Stuttgart. Menés 0-2 en début de match, les Espagnols ont su réagir de manière fulgurante, s’imposant finalement sur le score incroyable de 5-4. En dépit d’une avance de quatre buts à la mi-temps, « la Furia Roja » a vécu un dernier quart d’heure étourdissant, cédant à trois reprises avant de conserver son avantage pour s’envoler vers la finale.

Le match en chiffres et en temps forts

Le scénario a commencé à basculer juste après vingt minutes de jeu. Les Bleuets, portés par un Kylian Mbappé incisif, pensaient contrôler la rencontre, jusqu’à ce que les Espagnols trouvent la faille :

• 22’ : Ouverture du score par Nico Williams, servi dans l’intervalle et trompant Mike Maignan d’une frappe croisée.
• 25’ : Double avantage signé Marino, qui coupe un centre dans la surface pour battre le gardien français.
• 54’ : Premier penalty de Lamine Yamal, consécutif à une faute de main dans la surface.
• 55’ : Pedri, après une récupération haute, sert Yamal qui décale immédiatement le milieu madrilène pour un plat du pied imparable.
• 65’ : Nouvelle explosion de joie : Yamal s’offre un doublé sur une action collective Aboutissant à une finition d’école.

Alors que tout semblait joué, la France a tenté un baroud d’honneur :

• 59’ : Mbappé réduit l’écart d’un penalty suite à une faute de Vivian sur Désiré Doué.
• 79’ : Rayan Cherki enroule un coup-franc millimétré dans la lucarne gauche d’Unai Simón.
• 84’ : Lourd désarroi pour la défense espagnole, avec un but contre son camp de Daniel Vivian sur un centre anodin.
• 90+3’ : Kolo Muani, entré en seconde période, profite d’un cafouillage pour offrir un ultime frisson aux spectateurs.

Les hommes clés de la rencontre

Plusieurs acteurs ont marqué de leur empreinte cette demi-finale de haute volée :

• Lamine Yamal : À seulement 17 ans, l’attaquant catalan a livré une performance monumentale, transformant deux penalties et déclenchant la vague offensive espagnole.
• Unai Simón : Le portier de la Roja a multiplié les parades décisives, frustrant notamment Dembélé et Mbappé à plusieurs reprises.
• Nico Williams : Ses prises de vitesse ont semé la panique dans la défense tricolore dès l’ouverture du score.
• Marc Cucurella : De retour à Stuttgart, il a essuyé des sifflets à chaque sortie de balle, mais a tenu son rang défensif face à ses anciens supporters.
• Kylian Mbappé : Malgré trois tentatives infructueuses avant son penalty, il s’est montré entreprenant et a relancé la France à l’heure de jeu.

Une partie de montagnes russes émotionnelles

Jamais avare en spectacle, ce match a tenu les fans en haleine du début à la fin. La Furia Roja a conjugué précision technique et esprit de conquête, tandis que les Bleus ont rivalisé d’abnégation pour tenter de renverser la tendance. L’intensité est montée d’un cran aux abords des cages : mi-temps sur le score de 5-1, tensions grandissantes et supporters scandant tour à tour « ¡Olé ! » et « Allez les Bleus ! ». La réaction française, bien que tardive, souligne la force de caractère du champion du monde.

Les enjeux de la finale et du match pour la troisième place

Avec ce succès, l’Espagne se propulse vers le grand rendez-vous, au Allianz Arena de Munich, face à un Portugal solide et inspiré. Les hommes de Luis de la Fuente, auteurs d’une démonstration collective, visent désormais un nouveau titre européen après leurs succès passés. De son côté, la France aura une ultime occasion de sauver sa campagne en affrontant l’Allemagne pour la troisième place, un « finale des battants » à suivre en direct sur RTL et RTL+ dimanche après-midi.

Perspective pour le football espagnol

Ce succès témoigne de la relève générationnelle espagnole, portée par des talents tels que Pedri, Williams, et la jeune pépite Yamal. En s’appuyant sur un style de jeu dynamique et résolument tourné vers l’offensive, la Roja affirme sa capacité à triompher dans les grands rendez-vous. Pour les amateurs de football, ce match restera comme l’un des plus spectaculaires que la Ligue des nations ait jamais offert.