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La vraie raison pour laquelle Cucurella a été hué à chaque touche à Stuttgart va vous surprendre !

Un accueil glacial à Stuttgart

Lors de la demi-finale de la Ligue des nations entre l’Espagne et la France, disputée à Stuttgart le 5 juin 2025, Marc Cucurella a vécu un retour particulièrement houleux sur le terrain. Titularisé par Luis de la Fuente dans le couloir gauche de la Roja, le défenseur espagnol a essuyé des sifflets nourris à chaque prise de balle. Pour beaucoup de supporters allemands, son nom reste associé à un épisode controversé : ce fameux handball non sifflé lors du quart de finale de l’Euro 2024 face à l’Allemagne, à quelques mètres de la ligne de but, qui avait suscité l’indignation outre-Rhin.

Le contexte de la polémique

En juin 2024, lors de l’Euro disputé à Stuttgart, un ballon dévié de la main par Cucurella dans la surface n’avait pas été sanctionné par l’arbitre. Cette décision avait scellé le sort de l’Allemagne dans la phase à élimination directe et avait laissé un goût amer aux supporters locaux.
Presque douze mois plus tard, le latéral espagnol remettait les pieds dans l’enceinte de la Mercedes-Benz Arena, désormais hôte de la demi-finale de Ligue des nations, et retrouvait les mêmes gradins… mais pas le même accueil.

Les sifflets à chaque contact de balle

Dès les premières minutes du match, chaque contrôle de balle de Cucurella déclenchait une salve de sifflets. Au point que le joueur a rapidement compris que sa présence réveillait les souvenirs du passé, plutôt que la ferveur habituelle des fans de la Roja. Malgré cette ambiance hostile, il est resté concentré, distribuant quelques centres et interventions défensives qui ont contribué à la solidité du bloc espagnol dans un match fou remporté par l’Espagne 5-4.

Le préjugé des supporters

Les aveux de Cucurella avant la rencontre

Avant même le coup d’envoi, Marc Cucurella avait prévenu les journalistes qu’il ne serait pas épargné : « Je sais que je vais me faire siffler. J’ai déjà vécu ça à Stuttgart et je m’y prépare. » Fidèle à sa parole, il a encaissé le feu nourri des gradins, mais n’a jamais dévié de sa mission défensive. À la mi-temps, il confiait conserver comme priorité le soutien à ses coéquipiers plutôt que de se focaliser sur le vacarme autour de lui.

Une performance sous haute tension

Malgré l’hostilité ambiante, le latéral espagnol a compilé plusieurs statistiques rassurantes :

Son endurance et sa concentration ont permis à l’Espagne de maintenir une structure défensive cohérente, même lorsque la France est revenue à 5-4 dans les dernières minutes. Lorsque Pedri et Nico Williams ont lancé la machine offensive, Cucurella a veillé à rester vigilant derrière, prêt à contrer toute tentative de contre-attaque tricolore.

Réactions dans le vestiaire et regards vers la finale

Dans les couloirs du stade, les membres de la sélection espagnole se sont montrés compréhensifs : ils ont souligné l’exemplarité du joueur face à l’opposition de l’instant. Pour le staff, sa capacité à ignorer les huées et à rester proactif a été l’un des facteurs clés de la victoire, aux côtés de la double percée de Yamal ou de l’insubmersible Unai Simón.

En finale à Munich, l’Espagne affrontera le Portugal. De son côté, la France devra se ressaisir pour jouer la petite finale contre l’Allemagne à Stuttgart. Quant à Marc Cucurella, il repartira de ces deux rendez-vous avec la certitude d’avoir dépassé ses appréhensions et d’être allé de l’avant malgré un passé turbulent.

Romain et la passion du football

En tant que fan invétéré de Manchester (City et United) et de Paris (PSG), je suis toujours fasciné par les retournements d’ambiance et la ferveur des supporters. Ce match entre l’Espagne et la France m’a rappelé combien le football est un théâtre d’émotions, où chaque geste, chaque décision arbitrale, peut nourrir des rancœurs et des éclats de joie extrêmes. Face à l’adversité, ma fidélité à mes équipes m’a appris à comprendre la dimension psychologique du jeu : le mental d’un joueur peut être aussi décisif que sa technique.

Ainsi, le cas de Marc Cucurella illustre parfaitement cette dimension humaine du football : un joueur doit savoir dépasser les lectures du passé pour se concentrer sur l’instant T, refuser la peur du jugement et défendre ses couleurs avec la même détermination, qu’il bénéficie de l’amour ou du mépris des tribunes.

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