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Laimer veut rester au Bayern ? Le transfert qui pourrait tout changer et le salaire XXL réclamé dévoilés

Arrivé libre en provenance de Leipzig à l’été 2023, Konrad Laimer a souvent été regardé avec scepticisme par une partie des observateurs. Comment un joueur taillé pour le cœur du jeu pouvait-il s’imposer dans l’armada bavaroise ? Deux ans et demi plus tard, la réponse est claire : Laimer est devenu une pièce essentielle du FC Bayern, non seulement par sa polyvalence mais aussi par son influence sur le terrain. Voilà un bilan de situation — et surtout un éclairage sur ces négociations de contrat qui agitent la Säbener Straße en cette fin d’année.

Un rôle transformé sous Kompany

Quand il a débarqué à Munich, Laimer était attendu comme un milieu relayeur, capable d’apporter énergie et transition. Rapidement, sous l’ère Vincent Kompany, son rôle a évolué. Le technicien a su lire les qualités du joueur : une capacité de placement, une endurance remarquable, et un sens du duel peu commun. Résultat, Laimer occupe souvent désormais le couloir droit, parfois en tant qu’arrière droit, parfois plus haut, selon les besoins du match. Ce n’est pas un détail : il s’est mué en véritable « couteau suisse » tactique que Kompany adore utiliser.

Sur le terrain, cela se traduit par des montées régulières, des couvertures défensives précises et une faculté à relancer proprement le jeu depuis la profondeur. Pour un club comme le Bayern — qui exige des automatismes et de la discipline — pouvoir compter sur un joueur capable de rendre plusieurs postes est un luxe. Et Laimer l’a prouvé match après match.

Des discussions contractuelles qui chauffent

Officiellement, les deux parties discutent depuis novembre d’une prolongation. Officieusement, les négociations traînent parce que l’Autrichien aurait des exigences salariales élevées. À 28 ans, Laimer sait qu’il tient peut-être son dernier gros contrat : logique qu’il cherche à maximiser sa valeur. Du côté du club, l’envie de conserver un élément apprécié est réelle, mais la structure salariale et la politique de l’effectif pèsent dans la balance.

Ce qui ressort des éléments publics : Laimer se sent bien à Munich. Il l’a répété ; il est ouvert et serein quant à la suite. Mais être « serein » n’exclut pas le pragmatisme. La question d’un rehaussement significatif de salaire en fonction de son statut au club reste donc centrale. Pour le Bayern, il s’agit de trouver un compromis entre reconnaissance sportive et équilibre financier.

Une « gïer » bavaroise qui le motive

Dans ses propos, Laimer évoque aussi ce feu interne qui caractérise le Bayern : la « gier », cette faim de victoire permanente. Il ne cache pas qu’il veut tout gagner — et qu’il sent, chez ses coéquipiers, la même exigence. C’est important : un joueur peut demander plus d’argent, certes, mais il tient surtout au projet sportif. Et sur ce point, Munich reste une destination de choix si l’objectif demeure la conquête de titres nationaux et européens.

Ce mélange d’ambition personnelle et de quête collective explique pourquoi la prolongation fait sens pour les deux camps. Le Bayern garde une garantie de performance, et Laimer s’offre la possibilité de décrocher des trophées dans ses meilleures années.

Polyvalence : un atout et un risque

La force principale de Laimer est sa capacité à enchaîner les rôles. Milieu récupérateur, piston droit, relais au milieu : il coche toutes les cases. Mais cette polyvalence peut parfois se retourner contre lui lors des négociations. Les clubs ont parfois tendance à moins valoriser un « utilitaire » qu’un joueur spécialisé, notamment lorsqu’il s’agit d’évaluer un salaire de sommet. Laimer doit donc prouver qu’il n’est pas seulement un remplaçant multi-usage, mais bien un titulaire incontournable quels que soient les besoins tactiques.

  • Exemple concret : sous Kompany, il a stabilisé le flanc droit, apportant à la fois phases offensives et couverture défensive ;
  • Autre point : il garde une constance physique sur toute la saison, un critère primordial pour les négociations salariales à haut niveau.
  • Le rapport âge/contrat

    À 28 ans, Laimer se situe dans une tranche où la valeur sportive est encore haute mais où l’horizon des contrats longs commence à compter. Le contrat actuel court jusqu’en 2027 — ce qui laisse aux deux parties quelques saisons pour tirer parti de la meilleure option. Pour Laimer, décrocher un contrat plus rémunérateur maintenant peut être la meilleure stratégie économique ; pour le Bayern, verrouiller un joueur adaptable aujourd’hui évite de le voir partir pour un concurrent qui saurait exploiter sa polyvalence.

    Et le mercato dans tout ça ?

    Le Bayern, club ambitieux, regarde toujours le marché. Conserver Laimer simplifierait la gestion de l’effectif, surtout si le club prévoit des mouvements en défense ou au milieu. Si la prolongation n’aboutit pas, d’autres clubs—en Allemagne ou à l’étranger—sont susceptibles de s’activer : un latéral moderne capable de jouer aussi au milieu intéresse toujours.

    Pour les supporters, l’intérêt reste simple : garder un joueur qui connaît le club, ses exigences, et qui s’y montre utile chaque semaine. Moi, fan de Manchester et de Paris, je regarde ce dossier avec une curiosité amusée : la logique sportive prime souvent sur la flamboyance des montants. Reste à voir si Bayern et Laimer arriveront à conjuguer ambition sportive et rémunération à la hauteur des attentes.

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