Un début de saison délicat pour Benjamin Sesko
Arrivé à Manchester United pour près de 80 millions de livres cet été, Benjamin Sesko nourrit de grandes ambitions en Rouge et Blanc. Toutefois, les débuts du jeune attaquant slovène ont été plus compliqués que prévu. Quatre matches de Premier League, zéro but inscrit et des critiques qui fusent déjà. Dans un Old Trafford en quête de stabilité, la pression retombe lourdement sur les épaules du nouveau numéro 9.
La gifle de la Carabao Cup
Si la phase de groupes ne lui a pas encore permis de débloquer son compteur en championnat, c’est surtout en Coupe de la Ligue que Sesko a vécu un cauchemar. Opposés à l’équipe de League Two de Grimsby Town, les Red Devils ont vu le match basculer en prolongations après un 2-2 surprenant à Blundell Park. Et ce sont finalement les Mariners qui se sont imposés aux tirs au but, laissant United, déjà critiqué, quitter la compétition dès le troisième tour.
La polémique du penalty
Dans la séance de tirs au but, on a retenu un détail qui en dit long sur la situation de Sesko : il ne s’est vu proposer qu’une dixième tentative, alors que ses coéquipiers avaient déjà tiré les cinq premières. Il a néanmoins transformé son tir, mais le symbole était fort : un attaquant à 80 millions traité en simple remplaçant dans la hiérarchie des tireurs de penalty, cela ne passe pas au sein du club.
Quand Didi Hamann règle ses comptes
L’ancien milieu de Liverpool, Didi Hamann, n’a pas mâché ses mots. Selon lui, un joueur recruté à tarif record doit automatiquement prendre l’un des cinq premiers spots en cas de fusillade face aux cages :
- « À 85 millions, vous devez être dans les cinq tireurs initiaux. »
- « Si vous laissez un défenseur ou un latéral tirer avant vous, vous perdez la confiance du groupe. »
- « Un tel faux pas peut sceller votre destin à Manchester United avant même d’avoir commencé. »
Ses commentaires, relayés sur CoinPoker, ont largement fait réagir les supporters mancuniens et parisiens que je côtoie chaque semaine sur les forums.
Les conséquences pour le vestiaire mancunien
Ce bras de fer informel autour des penalties révèle un malaise plus profond. Chez United, on sent une hiérarchie encore floue après une intersaison mouvementée. L’arrivée de Sesko devait dynamiser l’attaque, mais soulève désormais des questions :
- Qui prendra les responsabilités dans les moments chauds ?
- Le vestiaire accepte-t-il le Slovène comme leader offensif ?
- Le staff technique doit-il recadrer la place du prodige dans l’équipe ?
Ces interrogations montrent que la réussite d’un transfert ne se mesure pas qu’aux seuls chiffres du mercato.
Le précédent encourageant à Leipzig
Avant de débarquer à Old Trafford, Benjamin Sesko avait explosé les compteurs à Leipzig avec 21 buts en 45 matches toutes compétitions confondues. Son profil complet – taille, jeu de tête, qualité de finition et déplacement sans ballon – avait convaincu la direction mancunienne de casser sa tirelire. Pourtant, la transition vers la Premier League est souvent semée d’embûches, même pour les plus talentueux.
Romain, passionné de foot, tire les premières leçons
En tant que fervent supporter de Manchester United et du Paris Saint-Germain, je suis habitué aux montagnes russes émotionnelles du mercato estival. La trajectoire de Sesko me rappelle celle de Di Maria ou Sancho, arrivés sous pression et parfois perdus dans le tumulte anglais. Les premières semaines ne présagent pas forcément de la suite :
- Un but dès le prochain match pourrait inverser la tendance.
- La confiance de ses coéquipiers et du staff est essentielle.
- L’adaptation à la cadence infernale de la Premier League prendra du temps.
Quel avenir pour le buteur slovène ?
Au moment où l’article est publié, United prépare un calendrier chargé avec notamment un déplacement périlleux en championnat et une campagne européenne à relancer. Sesko a l’occasion de répondre aux critiques, de prouver qu’il est le finisseur que les fans réclament. Si l’étincelle tarde encore à jaillir, son talent brut et son potentiel restent intacts. La véritable épreuve de feu, c’est désormais sur la pelouse qu’il devra la passer.