À Weserstraße, la soirée berlinoise a tourné à l’avantage des Vert et Blanc : grâce à un bijou de Marco Grüll, le Werder Bremen a enchaîné une troisième victoire consécutive en Bundesliga. Pour moi, amoureux de Manchester autant que de Paris, suivre les exploits de clubs aux quatre coins de l’Europe est une passion ; et cette performance bremeuse mérite qu’on s’y attarde.
Hommage vibrant à une légende
Avant même que le coup d’envoi ne soit donné, l’atmosphère du Weserstadion s’était faite solennelle. Les 41 800 spectateurs présents ont respecté une longue minute de silence en mémoire de Max Lorenz, ancien international allemand et icône de Werder, décédé quelques heures plus tôt à 86 ans. Vainqueur de la Coupe d’Allemagne 1961 et champion en 1965, Lorenz avait également porté le maillot national lors des Coupes du Monde 1966 et 1970. Le club a arboré un brassard noir, et le public a rendu un dernier hommage à celui qui avait marqué l’histoire verte et blanche.
Un debut en fanfare… ou presque
Après un hommage lourd de sens, Horst Steffen a surpris son monde en alignant en pointe l’attaquant récemment recruté, Victor Boniface. Arrivé du Bayer Leverkusen tard dans le mercato, le Nigérian accusait un certain retard physique et n’avait jusqu’ici goûté qu’à quelques courtes entrées en jeu. À 24 ans, il espérait justement profiter de cette titularisation pour enflammer la Bundesliga. C’était sans compter sur la densité défensive de Union Berlin et la pression inhérente à un premier match en tant que titulaire à domicile.
Une première mi-temps à l’économie
- Peu d’occasions franches côté Werder, malgré une certaine domination territoriale.
- Union Berlin se crée deux opportunités nettes par Danilho Doekhi et Oliver Burke, sans trouver le cadre.
- Boniface tente sa chance de loin à la 15e minute, mais sa frappe flotte au-dessus du but.
- Un rythme plutôt lent, des Milieux de terrain balayant le jeu sans réel danger.
Le public, surpris par l’absence de spectacle offensif, scande le nom de Grüll, conscient que l’Autrichien est souvent capable de faire basculer une rencontre.
Grüll, le maestro autrichien
Après la pause, le scénario reste terne jusqu’à la 72e minute : sur un ballon récupéré haut, Grüll prend ses responsabilités. Excentré sur le côté droit, il enroule sa frappe avec une telle précision qu’elle semble guidée par un radar. Le cuir termine sa course dans la lucarne opposée, laissant le gardien de Union Berlin impuissant. Ce but suffira à faire exploser le stade et à offrir trois points précieux aux Bretons de la Weser.
Boniface, promesse et déception
- Peu d’impact dans la surface adverse, malgré une bonne mobilité.
- Manque de synchronisation avec ses milieux et ses ailiers, encore en rodage.
- Énergie indéniable, mais absence de finition et de présence dans la surface.
- La titularisation doit lui servir de leçon : travailler la coordination et les déplacements.
Son coach insistera sur la complémentarité à trouver avec les autres attaquants, notamment grüll et Füllkrug, pour transformer son potentiel physique en réalisations concrètes.
Les enseignements tactiques
Horst Steffen a opté pour un 4-2-3-1 flexible : solidité défensive, bloc médian compact et transitions rapides. Union Berlin n’a jamais réussi à franchir la première ligne de pressing des Bretons, qui ont su rapidement basculer vers l’avant dès que l’occasion se présentait. La clé du succès : la maîtrise du ballon dans le camp adverse et la patience pour trouver l’ouverture décisive.
La suite du programme
Avec désormais 15 points au compteur, Werder Bremen s’installe dans la première moitié de tableau. La prochaine échéance face à Hoffenheim sera un test de régularité pour les joueurs de la Weser. Quant à moi, je continuerai de suivre chaque résultat, de Manchester à Paris en passant par Brême, pour vivre au plus près les rebondissements de la saison. Les étoiles de Grüll et le potentiel de Boniface méritent d’être observés de près : cette équipe bremeuse a encore beaucoup à apporter à la Bundesliga.

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