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Le secret de Guardiola dévoilé : comment Doku a métamorphosé Manchester City

Jun 18, 2025; Philadelphia, Pennsylvania, USA; Manchester City midfielder Jeremy Doku (11) celebrates after scoring a goal against Wydad AC in the first half during a group stage match of the 2025 FIFA Club World Cup at Lincoln Financial Field. Mandatory Credit: Caean Couto-Imagn Images

Le profil « inarrêtable » de Jeremy Doku

À 23 ans, Jeremy Doku s’est mué en l’attaquant le plus imprévisible de Premier League. Impossible de savoir s’il ira vers la ligne de touche, s’il prendra l’intérieur ou s’il enchaînera une percée fulgurante vers le but. Cette saison, son talent de dribbleur et de porteur de balle n’est plus réservé à quelques éclairs : il les transforme systématiquement en occasions nettes, en passes décisives ou en tirs ravageurs. Pour ceux qui suivent Manchester City et le PSG, c’est un régal quotidien.

Une progression statistique fulgurante

Ces chiffres montrent que Doku n’est plus ce jeune ailier capable de quelques gestes fous : il est désormais un créateur fiable, capable d’influer sur le cours des rencontres.

Les ajustements tactiques de Pep Guardiola

Pep Guardiola a remodelé son schéma pour tirer parti des atouts de son ailier belge. Fini le traditionnel 4-3-3 aux ailes figées : les latéraux évoluent plus haut et plus larges, tandis que Doku et Cherki inversent les positions, glissant vers le cœur du jeu. L’objectif ? Attirer l’adversaire à l’extérieur, puis exploser dans le dos avec une vitesse d’exécution inédite.

Ce nouveau modèle hybride, mi-suffocation haute, mi-contre-attaque éclair, s’appuie sur :

Un exemple frappant contre Liverpool

Face à Liverpool le 9 novembre, la tactique a parfaitement fonctionné. Guardiola a inversé les rôles, perturbant la ligne défensive de Slot : Conor Bradley a hésité à suivre Doku, Gravenberch a perdu ses repères. Résultat : plus de 7 dribbles réussis pour Doku, un record face à un concurrent direct.

Son but est révélateur : servi en profondeur après une passe longue de O’Reilly, Doku se retrouve seul face à Konaté. Une feinte, une frappe limpide dans la lucarne, et c’est un 3-1 retentissant. Cette action illustre son évolution : il n’est plus seulement le perturbateur, il est l’acheveur.

Une maturation tardive, un atout pour l’avenir

Comparé à ses contemporains, Doku affiche « seulement » 13 000 minutes de jeu en professionnel avant cette saison. Cette montée en puissance progressive semble avoir préservé son potentiel physique et mental, alors que d’autres prodiges montrent déjà des signes d’épuisement.

À l’aube de sa vraie saison de confirmation, il profite d’un système construit pour lui et de coéquipiers capables de sublimer ses qualités. Fini le joueur cantonné à l’épate : Doku sait désormais provoquer le déséquilibre, se rendre disponible et finir les actions avec sang-froid.

Peut-il rejoindre les meilleurs ailiers d’Europe ?

La question se pose déjà : Jeremy Doku a-t-il atteint un plafond de verre, ou n’en est-il qu’au premier palier ? Ses chiffres de dribble, ses expected assists et son impact face aux gros de Premier League placent désormais sa comparaison avec Vinícius Jr ou Rafael Leão sur la table.

Pour franchir ce cap, il devra prouver :

L’arme fatale dans la course au titre

Dans la course effrénée au titre, cette nouvelle version de Manchester City peut s’appuyer sur un chaos maîtrisé grâce à Doku. Pendant qu’Arsenal cultive un contrôle rigoureux, Guardiola possède un atout capable de briser n’importe quelle structure.

Supporter de City et du PSG, je continue d’observer chaque match avec fascination : ce joueur, qui rend les défenseurs fous depuis Rennes, s’épanouit enfin dans un projet à son image. Et lorsqu’un ailier de cette trempe explose, il n’y a plus qu’à se préparer à vibrer jusqu’au bout.

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