Liverpool retire à jamais le n° 20 de Jota : l’hommage émouvant qui fait vibrer Anfield !

Le vendredi 11 juillet 2025 restera gravé dans la mémoire des supporters de Liverpool comme un jour d’hommage et d’émotion intense. À l’annonce officielle du club, le numéro 20 de Diogo Jota ne sera plus jamais porté par un joueur des Reds ni de leurs équipes de jeunes. Cette décision forte intervient après le tragique accident qui a coûté la vie à Diogo et à son frère André Silva dans la nuit du 3 juillet en Espagne.

Un hommage solennel à Anfield

Lorsque Florian Wirtz, nouvelle recrue des Reds, s’est rendu près d’Anfield Road pour déposer une rose rouge, c’était le point d’orgue d’une semaine toute entière consacrée à la mémoire de Jota. Accompagné de ses coéquipiers, du staff et de Michael Edwards, le directeur exécutif du club, Wirtz a marqué le début d’une période où Liverpool entend rappeler à chaque instant son attachement à ses héros disparus. Parmi les proches, Rute, la veuve de Diogo, et d’autres membres de la famille ont assisté à cette cérémonie improvisée, entourés d’un public silencieux et respectueux.

Entre émotion et responsabilité

Le message diffusé par le club souligne à quel point la douleur des supporters et des joueurs a guidé cette décision : “En tant que club, nous avons ressenti la même tristesse que nos fans”, a déclaré Michael Edwards. La réunion collective de l’effectif, tenue mardi lors de la reprise de l’entraînement sous la houlette du manager Arne Slot, a été le cadre pour évoquer ce choix symbolique : ne plus attribuer la précieuse tunique n° 20, que Diogo portait fièrement depuis son arrivée à Liverpool.

Les gestes forts avant la reprise

Avant même le premier match amical prévu dimanche à Preston North End, le club a planifié une série d’hommages :

• Diffusion de “You’ll Never Walk Alone” avant le coup d’envoi.
• Dépôt d’un grand deuil avec les supporters visiteurs et locaux.
• Minute de silence dans les deux vestiaires, célébrée sur les écrans géants.
• Port du brassard noir par les joueurs et le staff tout au long de la rencontre.

Ces initiatives visent à perpétuer le souvenir de Jota et de son frère, tombés trop vite, tout en rappelant les valeurs de solidarité et d’unité qui font la force du Liverpool FC.

Une saison sous le signe de l’émotion

Dès la reprise des entraînements, Arne Slot a dû travailler à la fois sur la dimension tactique de son équipe et sur l’aspect psychologique. Pour Romain, passionné de football, c’est un défi intéressant : “Quand on connaît l’exigence des supporters de Manchester et de Paris, on sait à quel point l’ambiance peut modeler les performances. Pour Liverpool, le devoir de mémoire devient une source de motivation collective.”

Le numéro 20 : un symbole gravé à jamais

Retirer un numéro de l’effectif est un geste rare dans le football d’aujourd’hui. À Liverpool, on compte quelques précédents, notamment pour des grandes légendes comme Steven Gerrard ou Ian Rush, mais la portée est toujours profonde. Désormais, chaque maillot n° 20 restera en vitrine, célébrant la carrière courte mais lumineuse de Diogo Jota et rendant hommage à André Silva, qui a partagé la vie de son frère jusqu’au dernier instant.

Les supporters : gardiens de la mémoire

Les fans des Reds ont pris l’habitude de chanter “You’ll Never Walk Alone” en chœur, mais cette saison, ces paroles prennent une résonance particulière. De nombreux groupes de supporters ont organisé des veillées et des fonds de soutien pour la famille Jota-Silva. Les réseaux sociaux, lieu d’expression privilégié des ultras, regorgent de messages et de photos de maillots n° 20 dédicacés, assumant spontanément le rôle de gardiens de la mémoire collective.

Impact sur le vestiaire et la compétition

Sur le plan sportif, l’absence d’un numéro emblématique peut surprendre un effectif. Les jeunes joueurs, appelés à porter des maillots de Premier League, savent désormais qu’aucun transfert futur ne viendra occuper la valeur symbolique du numéro 20. Du côté de la hiérarchie interne, ce vide crée un espace d’hommage permanent, rappelant à chaque session d’entraînement que la solidarité et l’humanité priment sur les simples statistiques.

Un exemple pour le football moderne

À l’heure où le football professionnel est perçu parfois comme déshumanisé, Liverpool offre un contre-exemple de dignité. Romain, qui suit également le PSG en Ligue 1 et Manchester United en Premier League, voit dans cette décision un signe fort : “On ne peut pas séparer les performances des joueurs de leur dimension humaine. En mettant en avant la mémoire de Diogo Jota, Liverpool affirme qu’un club est avant tout une grande famille.”

Entre émotion, respect et soutien mutuel, la saison des Reds s’ouvre sur une page nouvelle, fondée sur le devoir de mémoire et l’envie de rendre hommage par l’engagement et la compétitivité. Chaque match, désormais, sera aussi un acte de solidarité envers ceux qui ont donné trop peu de temps pour laisser une empreinte indélébile.