25 juin 2025

Luis Enrique accuse la FIFA : ce terrain de la honte à la Klub-WM va faire trembler tout le foot !

Lors du « finale » de la phase de groupes opposant le Paris Saint-Germain aux Seattle Sounders (2-0), l’entraîneur Luis Enrique n’a pas mâché ses mots au sortir de la partie disputée au Lumen Field de Seattle. Pour le technicien espagnol, les conditions de jeu sont devenues un véritable cauchemar, à tel point qu’il a comparé le rebond du ballon à celui de « lapins ». Retour sur une polémique qui en dit long sur l’organisation de la Coupe du Monde des Clubs.

Un terrain hybride pas si fiable

Le Lumen Field, antre des Seattle Seahawks en NFL, a vu son gazon naturel remplacé par un revêtement hybride spécialement pour la Klub-WM. L’idée était de proposer une surface à la fois résistante et homogène, capable d’accueillir six des rencontres de la Coupe du Monde 2026. Sauf que :

  • Dès le coup d’envoi, les joueurs ont constaté une surface sèche et friable.
  • Après l’arrosage durant la mi-temps, le terrain redevenait sec en moins de dix minutes.
  • Les irrégularités du revêtement provoquent des rebonds imprévisibles et multiplient les risques de rupture des ligaments.

Pour Luis Enrique, c’est inadmissible : « Je ne peux pas m’imaginer un terrain de NBA avec des trous ». Une pique adressée aux organisateurs américains, où le basket domine, mais qui s’applique tout autant au football.

Effets délétères sur le jeu et la santé

Lors de la victoire 2-0 du PSG, l’équipe parisienne a peiné à enchaîner les passes courtes et à imprimer un pressing constant. Les accélérations étaient freinées par un ballon qui rebondit de manière erratique et un sol trop dur :

  • Les passes risquent d’être moins précises, car la trajectoire du ballon fend l’air avant de sauter de façon irrégulière.
  • Les joueurs subissent des chocs répétés lors des atterrissages, augmentant le risque de blessures aux articulations.
  • La fatigue s’installe plus vite en raison de la nécessité de contracter davantage les muscles pour maintenir l’équilibre.

Pour un club comme le PSG, habitué aux terrains impeccables de la Ligue 1 et de la Ligue des Champions, cet environnement constitue un véritable désavantage sportif et médical.

Critiques généralisées à travers la compétition

La grogne ne se limite pas à Paris. Plusieurs protagonistes ont dénoncé tour à tour les failles des pelouses de la Klub-WM :

  • Jude Bellingham (Real Madrid) après le 3-1 contre Pachuca à Charlotte : « Le ballon est ralenti, il saute à peine. Mes genoux ont souffert. »
  • Les entraîneurs de FC Porto et de Palmeiras après leur 0-0 au MetLife Stadium de New Jersey : pelouse jugée trop lente et desséchée.
  • Estêvão (star montante de Palmeiras) : « Un terrain comme celui-là n’est pas digne d’une compétition de ce niveau. »

Au MetLife Stadium, futur lieu du match d’ouverture et de la finale en 2026, la société Tuckahoe Turf Farms, déjà en charge des surfaces provisoires, est pointée du doigt pour n’avoir pas anticipé la gestion de l’arrosage et le compactage excessif du sol.

Une saga qui remonte à la Copa América 2024

Les critiques sur la qualité des terrains aux États-Unis ne datent pas d’hier. Lors de la Copa América 2024, les sélectionneurs et joueurs avaient déjà dénoncé des surfaces « avec des aspérités » et des « zones détrempées ». Alan Ferguson, responsable des pelouses à la FIFA, avait même qualifié la situation de « défis sans précédent » lors d’une interview à ESPN.

Entre exigences climatiques, usage intensif des stades NFL et contraintes logistiques, il semble qu’aucune leçon n’ait été tirée pour la Klub-WM, alors que la Coupe du Monde 2026 approche à grands pas.

Quelles leçons pour la Coupe du Monde 2026 ?

Avec déjà une avalanche de critiques, la FIFA et les organisateurs américains se trouvent sous pression. Plusieurs points doivent impérativement être revus :

  • Le choix du type de gazon et la fréquence d’arrosage adaptée aux conditions climatiques locales.
  • La maintenance quotidienne pour éviter la formation de zones dures et casser le cycle de compaction.
  • La prise en compte de l’avis des équipes et des staff médicaux en amont pour garantir une surface sécurisée.

Si ces mesures ne sont pas mises en place rapidement, l’image de la compétition et la santé des joueurs pourraient pâtir d’une organisation bâclée.

Le regard de Romain, fan de PSG et de Manchester United

En tant que supporter à la fois du Paris Saint-Germain et de Manchester United, je suis préoccupé. Un championnat européen ou anglais peine déjà parfois à s’adapter à un calendrier surchargé, mais les infrastructures restent globalement soignées. Voir nos deux clubs évoluant sous de telles conditions me rappelle l’importance d’un terrain de qualité pour préserver l’intégrité des joueurs et la beauté du jeu.

Reste à espérer que les critiques de Luis Enrique et de ses homologues soient entendues avant que la pelouse devienne l’unique sujet d’actualité lors de la Coupe du Monde 2026.