Un été agité pour le prodige japonais
Alors que la plupart des projecteurs étaient braqués sur Manchester et Paris durant la préparation de la nouvelle saison, un autre dossier a fait vibrer le marché : celui de Daizen Maeda. L’attaquant japonais de 27 ans, en pleine lumière depuis son arrivée à Glasgow il y a trois ans, a surpris son monde en réclamant son départ de Celtic à la veille du dernier jour du mercato.
Titulaire indiscutable et artisan du Treble sous Ange Postecoglou, Maeda avait déjà tout soulevé avec les Hoops : championnat, coupe nationale et League Cup. Meilleur buteur du club la saison passée, avec Brendan Rodgers aux commandes, il a également contribué au doublé D1 écossaise–Coupe. Pourtant, lassé de cette routine victorieuse, il a exprimé un désir fort de défi supplémentaire, au grand dam de certains fans.
Les raisons d’un coup de tonnerre
Interrogé lors de ses rassemblements avec le Japon (les Samurai Blue), Maeda n’a pas caché ses motivations : « J’avais reçu une offre et j’en avais parlé au club dès la fin de la saison dernière. J’avais besoin de franchir un palier, d’évoluer dans un nouveau championnat. » Le timing a complexifié les négociations : entre des matchs de championnat toujours cruciaux et l’élimination en barrages de la Ligue des Champions, Celtic n’a jamais vraiment pu s’atteler à trouver un remplaçant de qualité.
Malgré un contrat fraîchement renégocié proposé par le club, le Nippon a maintenu sa position. « Ils m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas me laisser partir car ils n’avaient pas réalisé les renforts espérés. J’ai compris leur point de vue, mais j’avais déjà donné mon accord de principe à une autre équipe. »
Un intérêt marqué en Premier League et au-delà
Plusieurs clubs anglais ont rapidement manifesté leur intérêt pour le speedster de Celtic Park :
Par ailleurs, des formations italiennes et allemandes ont été créditées d’une approche, tout comme Fenerbahçe durant l’ère Mourinho à Istanbul. Les offres auraient été alléchantes, à la hauteur des performances de Maeda, mais jamais suffisamment pour convaincre Celtic de le lâcher.
Les enjeux pour Celtic et ses supporters
Du côté des Bhoys, la perspective de se séparer de leur attaquant vedette en plein mercato a déclenché une vague de critiques. Les supporters reprochent notamment à la direction son inertie : la vente d’Adam Idah à Swansea a précédé l’arrivée de Kelechi Iheanacho, libre de tout contrat, laissant planer un doute sur la stratégie globale.
Rodolphe Duford, fervent fan du Paris Saint-Germain, confiait récemment : « Je comprends l’attachement à un joueur clé, mais lorsqu’un talent demande à partir, libérer une enveloppe transfert peut aussi bénéficier à l’effectif. Les exemples à Manchester United montrent qu’une vente bien négociée peut être réinvestie judicieusement. »
Des négociations menées tambour battant
Selon nos informations, Maeda a officiellement formulé sa demande avant même que les dernières journées de championnat ne soient terminées. Les discussions internes ont duré jusqu’au coup de sifflet final du mercato, mais le club n’a pas cédé. Les dirigeants écossais craignaient les conséquences sportives d’un départ en plein marathon européen et d’un effectif déjà réduit.
En parallèle, le Japonais a gardé un œil sur les performances des équipes qu’il convoitait. Ses accélérations et sa capacité à dézoner auraient fait la différence lors des matchs de pré-saison, et plusieurs recruteurs lui prêtaient une marge de progression significative.
Perspectives pour la saison à venir
Maeda reste finalement à Glasgow, déterminé à emmagasiner une dernière saison de titres avant un transfert inévitable. Pour Celtic, il s’agit de gérer au mieux la situation, en rassurant les fans et en préparant l’après-Maeda sans précipitation. Quant à lui, il doit désormais conjuguer ambition personnelle et réussite collective, en espérant accroître sa valeur jusqu’à l’ouverture du prochain marché.
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