10 octobre 2025

Mondial 2026 : Cannavaro coach de l’Ouzbékistan – le coup de poker qui affole l’Asie !

Le lundi 2 octobre 2025, une bombe a secoué le monde du football asiatique : Fabio Cannavaro, champion du monde 2006 et Ballon d’Or la même année, a donné son accord de principe pour prendre les rênes de la sélection d’Ouzbékistan en vue de la Coupe du Monde 2026. À 52 ans, l’ancien défenseur légendaire transforme son héritage de joueur en défi tactique pour un pays qui disputera son premier Mondial à l’été 2026 aux États-Unis, au Mexique et au Canada.

Un choix audacieux pour l’Ouzbékistan

Après la démission pour raisons de santé de Srečko Katanec, l’Ouzbékistan est entré dans une phase de mutation profonde. Le palmarès continental du technicien slovène aurait pu rassurer, mais la Fédération ouzbèke a estimé nécessaire de rafraîchir son projet sportif. Cannavaro, réputé pour sa rigueur et son sens de l’anticipation défensive, arrive donc dans un contexte de pression maximale : qualifier pour la première fois de son histoire une sélection en phase finale de Coupe du Monde et y afficher un visage compétitif.

Le profil de Fabio Cannavaro

  • Âge : 52 ans
  • Palmarès joueur : Ballon d’Or 2006, champion du monde la même année, plusieurs titres nationaux et Ligue des champions avec le Real Madrid
  • Expérience d’entraîneur : Al Ahli (Arabie Saoudite), Guangzhou Evergrande (Chine), Benevento et Sampdoria (Italie)
  • Dès ses débuts de coach, Cannavaro a démontré un goût prononcé pour l’organisation défensive et le travail sur la relance propre. Si ses passages en Asie ont connu des hauts et des bas, ils lui ont permis d’apprivoiser la dimension interculturelle d’un staff et d’un effectif très divers.

    Les modalités de l’accord

    Selon le spécialiste Fabrizio Romano, l’ancien capitaine de la Squadra Azzurra a donné son consentement oral à la Fédération ouzbèke. Les termes formels du contrat auraient été bouclés, et la signature officielle est annoncée dans les 48 heures. Cannavaro bénéficiera d’un staff local et européen, chargé d’assurer la préparation physique et l’analyse vidéo, deux domaines clés pour compenser le manque d’expérience ouzbèke sur la scène mondiale.

    Le contexte ouzbek en route vers Miami

    L’Ouzbékistan fait ses débuts en phase finale de Coupe du Monde après avoir bénéficié d’un tirage favorable lors des barrages continentaux. Cette première participation suscite un enthousiasme certain dans un pays où le football est en plein essor :

  • Infrastructure : stades rénovés et académies en développement
  • Joueurs clés : Jasur Yakhshiboev (attaquant), Odiljon Hamrobekov (milieu défenseur)
  • Style de jeu : transition rapide, bloc médian compact
  • La mission de Cannavaro sera d’affiner ce style et d’inculquer une mentalité de compétiteur face aux géants du groupe (Argentine, Pologne, États-Unis).

    Un défi tactique et culturel

    Pour conquérir l’Amérique du Nord, l’équipe ouzbèke devra faire preuve d’une organisation sans faille. Cannavaro, dont la carrière a été marquée par l’excellence défensive, pourra s’appuyer sur :

  • Le marquage en zone : limiter les espaces pour les pointures adverses
  • Les phases arrêtées : planifier des coups de pied arrêtés offensifs pour créer la surprise
  • La cohésion de groupe : valoriser l’esprit de corps dans un effectif encore en construction
  • Ces orientations s’inspirent directement de la méthode qui a permis à l’Italie de soulever la Coupe du Monde, et plus récemment au Real Madrid de remporter plusieurs titres sous sa défense intraitable.

    La course au Mondial démarre maintenant

    Avant d’affronter Messi, Lewandowski ou le onze américain, Ouzbékistan jouera plusieurs matchs amicaux et disputera son programme de préparation fin 2025. Ces rencontres serviront à aligner les automatismes et à tester différentes compositions. Le staff évaluera notamment la capacité du groupe à basculer rapidement de la récupération de balle à l’attaque.

    Un horizon prometteur pour l’Ouzbékistan

    Le choix de Fabio Cannavaro répond à la volonté ouzbèke de marquer les esprits dès la première participation mondiale. En tant que passionné de football, je suis convaincu que l’apport de ce technicien au riche vécu international peut faire basculer les pronostics. Déjà, la simple présence de son nom sur le banc attise la curiosité et galvanise un public en quête de références solides.

    Alors que je suis également supporter du Paris Saint-Germain et de Manchester United, je suis admiratif de l’audace de l’Ouzbékistan. Engager un champion du monde comme Cannavaro témoigne d’une ambition claire : ne pas se contenter d’une simple participation, mais jouer chaque match pour gagner en expérience et, pourquoi pas, créer la surprise. Le compte à rebours vers la Coupe du Monde 2026 est lancé, et le spectacle promet d’être passionnant.