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Mondial des clubs : l’exploit hallucinant de Fluminense face à Al-Hilal va vous scotcher !

Un exploit brésilien en terres américaines

Fluminense FC continue d’étonner au Mondial des clubs et se hisse pour la première fois de son histoire en demi-finales de la compétition. Ce quart de finale face à Al-Hilal s’est joué au Camping World Stadium d’Orlando, en Floride, et s’est soldé par une victoire 2-1 en faveur du Tricolor Carioca. En tant que passionné de football qui suit chaque semaine la Premier League et la Ligue 1, je n’aurais jamais imaginé qu’un club venu du Brésil, sorti des tours régionaux, puisse enchaîner deux exploits de rang face à Inter Milan puis face à la formation saoudienne.

Le scénario du match

Dès la première période, Fluminense a pris l’ascendant. Mené par Thiago Silva, le capitaine au leadership incontestable, le club carioca a su défendre son territoire tout en se montrant dangereux en transitions rapides. À la 40e minute, Martinelli a surpris la défense d’Al-Hilal en se détachant dans la surface et en propulsant le ballon au fond des filets. Ce but est intervenu après plusieurs incursions brésiliennes dans la surface adverse, traduisant la volonté offensive des Auriverde.

Au retour des vestiaires, Al-Hilal n’a pas tardé à répondre. À la 51e minute, sur corner, Marcos Leonardo a fait parler son sens de la tête pour égaliser. Ce moment a ramené un suspens considérable dans la rencontre et obligé Fluminense à se réinventer tactiquement. C’est alors que l’entraîneur a fait entrer Hercules à la place de Martinelli, et le choix s’est avéré payant : à la 70e minute, Hercules a décoché un tir ras de terre, imparable, qui a permis aux Brésiliens de reprendre l’avantage.

Les temps forts à retenir

Un hommage émouvant

Avant même le coup d’envoi, l’atmosphère était lourde de tristesse. Le monde du football avait les yeux tournés vers Orlando pour une minute de silence en mémoire de Diogo Jota, tragiquement disparu dans un accident de la route. Deux de ses anciens coéquipiers au sein de la sélection portugaise, Ruben Neves et João Cancelo, évoluant tous deux chez Al-Hilal, ont été submergés par l’émotion. J’ai suivi leur carrière de près lors de leurs passages à Wolverhampton et au FC Porto, et je peux assurer que voir ces champions fondre en larmes dénote la profonde humanité qui unit les joueurs au-delà des couleurs de maillots.

Fluminense, la bête noire des favoris

En éliminant d’abord Inter Milan 2-0 en huitièmes, puis Al-Hilal 2-1 en quarts, Fluminense s’affiche clairement comme la sensation de ce tournoi. Dans les tribunes, on sentait la ferveur brésilienne s’emparer d’un public international, venu de France, d’Angleterre, d’Allemagne ou même d’Italie. Moi, en supporteur assumé de Manchester United et du Paris Saint-Germain, j’admire cette capacité à jouer libéré, sans complexe face à des clubs largement favoris en termes de budget et d’effectif.

Les prochains défis

En demi‐finale, Fluminense pourrait retrouver le champion d’Amérique du Sud, Palmeiras, dans un choc 100% brésilien, ou alors se mesurer au FC Chelsea, tombeur de Monterrey en quarts. Voici ce qui attend le club de Rio :

Quel que soit l’adversaire, Fluminense a déjà inscrit son nom dans l’histoire du Mondial des clubs, porté par la passion de ses supporters et la solidité de son groupe. Reste à voir si le Tricolor pourra poursuivre sa route vers la finale et peut-être offrir au football sud-américain un sacre continental dont je rêverais presque autant qu’un triomphe de mon PSG ou de mon United !

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