En ce 3 juin 2025, l’UEFA Nations League féminine a livré son verdict : l’Espagne et la Suède rejoignent l’Allemagne et la France pour un Final Four qui promet d’être explosif à l’automne. En tant que Romain, passionné invétéré de football, supporter de Manchester et du Paris Saint-Germain, je ne pouvais pas manquer l’opportunité de décrypter ces deux qualifications et d’en souligner les moments forts.
La victoire espagnole contre l’Angleterre
Au Mini Estadi de Barcelone, les tenantes du titre espagnoles recevaient les championnes d’Europe en titre, l’Angleterre. Les Lionesses voulaient conserver leur invincibilité, mais se sont heurtées à une Roja déterminée à défendre son sacre de 2023.
- 22e minute : Alessia Russo surprend la défense espagnole et ouvre le score pour l’Angleterre sur une contre-attaque bien montée.
- 60e et 70e minutes : Claudia Pina, entrée en seconde période, renverse la tendance en inscrivant un doublé clinique, offrant à l’Espagne un avantage mérité.
Ce retournement de situation témoigne de la capacité des Espagnoles à rester concentrées, même après un coup de massue initial. À l’image d’un PSG qui n’abandonne jamais malgré des débuts de match difficiles, cette sélection nationale a su puiser dans ses ressources mentales pour renverser une équipe anglaise physiquement dominante.
Le festival suédois face au Danemark
À Stockholm, sans sa capitaine Magdalena Eriksson suspendue, la Suède n’a pas flanché face au Danemark. Dans un match plein de promesses, la bande à Caroline Seger a littéralement explosé son adversaire sur le score-fleuve de 6-1.
- 1re minute : Stina Blackstenius, précise comme un clic de Kevin De Bruyne, ouvre le bal d’un tir instantané.
- 5e minute : Johanna Rytting Kaneryd enchaîne d’un contrôle orienté et d’une frappe croisée.
- 11e minute : Filippa Angeldal profite d’un cafouillage pour inscrire le troisième but.
- 41e minute : Janni Thomsen sauve l’honneur danois dans un sursaut d’orgueil.
- 43e et 53e minutes : Blackstenius parachève son triplé et scelle le sort du match.
- 90+2e minute : Lina Hurtig ajoute un dernier but pour assommer le Danemark en fin de partie.
À l’image de Manchester City lorsqu’il enfile les buts en Premier League, le collectif suédois a fait preuve d’une efficacité implacable, exploitant chaque situation pour construire un festival offensif. Avec un quintuplé de cadres à l’instar de Blackstenius, cette équipe démontre sa capacité à dominer n’importe quel adversaire.
Les enjeux du Final Four
Le tirage au sort des demi-finales aura lieu vendredi à 13h à Nyon. Les quatre meilleures nations s’affronteront entre le 22 et le 28 octobre, avec la finale et la petite finale programmées entre le 26 novembre et le 2 décembre. Au menu :
- Espagne vs. France
- Allemagne vs. Suède
Cette phase finale interviendra quelques mois après l’EURO suisse (2-27 juillet), offrant à chaque équipe un contexte très chargé. Pour la Roja, double challenge : défendre son titre de Nations League et préparer un EURO où l’Espagne vise le premier trophée continental.
Une préparation vers un automne intense
Après avoir savouré ces qualifications, il restera aux quatre qualifiées à peaufiner leur effectif et leur tactique. Comme au PSG, où les ajustements durant la trêve internationale sont cruciaux, les sélections nationales profiteront de la fenêtre estivale pour consolider leur cohésion.
- Espagne : confirmer la force de frappe offensive et travailler la discipline défensive.
- France : corriger les lacunes aperçues face à la DFB-Elf et affirmer son statut de favoris à domicile.
- Allemagne : capitaliser sur la maîtrise tactique démontrée contre l’Autriche et progresser en rapidité d’exécution.
- Suède : jongler entre l’expérience et l’audace, notamment en intégrant les jeunes talents.
En tant que globe-trotter des terrains, je garderai un œil attentif sur ces quatre nations, savourant chaque match comme un derby de Manchester ou un choc de Ligue des champions. L’automne européen s’annonce déjà palpitant et riche en émotions, prêts à vibrer ?