9 octobre 2025

Polanski maintenu à Gladbach malgré 6 matchs sans victoire : le pari fou qui agite la Bundesliga !

Un pari osé pour Gladbach : Polanski prolonge son intérim

Lorsque Gerardo Seoane a quitté précipitamment Borussia Mönchengladbach, nombreux étaient ceux qui craignaient le pire pour le club vert-blanc. À la surprise générale, Eugen Polanski, jusque-là entraîneur des U23, a accepté de dépanner l’équipe première en tant qu’intérim. Six matchs plus tard, sans victoire, le conseil d’administration a décidé de maintenir Polanski à la tête de l’équipe jusqu’après la trêve internationale. En tant que passionné de football, de Manchester à Paris en passant par tous les championnats européens, je vous livre ici mon analyse de cette décision audacieuse.

Contexte d’une nomination « par défaut »

Le 2 octobre, après un nouveau match nul 0-0 contre le SC Freiburg, Polanski a confirmé : « Je reçois un très bon soutien de la direction, du staff et des joueurs. J’ai déjà le signal que je peux continuer pour l’instant. » Ce temps de parole intervient alors que Gladbach pointe à seulement trois points après six journées, soit la 17ᵉ place au classement, juste devant Heidenheim.

Avant ce 0-0, le bilan sous Polanski était le suivant :

  • 1-1 sur la pelouse de Bayer Leverkusen
  • 4-6 à domicile face à Eintracht Francfort
  • 0-0 contre Freiburg

Autant dire que l’intérim ressemble plus à un long chemin de croix qu’à une mission de stabilisation. Pourtant, la direction préfère pour l’instant la continuité à une course rapide à un nouvel entraîneur.

Objectif immédiat : Union Berlin

À la reprise, Gladbach se déplacera à l’1. FC Union Berlin, une formation jouant crânement sa chance en haut de tableau. Polanski se montre malgré tout optimiste : « Je me réjouis de ce match à Berlin. Il y a beaucoup de travail, et si cela dure plus longtemps, ce sera encore plus motivant. » L’objectif est clair : ramener un résultat positif pour redonner confiance à un vestiaire morose.

Un intérim prolongé… jusqu’à l’arrivée d’un nouveau directeur sportif

En coulisses, la priorité de Borussia Mönchengladbach reste le recrutement d’un nouveau directeur sportif. Depuis la démission de Roland Virkus, le club mène « des entretiens très prometteurs », selon le directeur général Stefan Stegemann. Une fois le profil idéal trouvé, ce dernier aura son mot à dire sur le choix de l’entraîneur.

  • Départ de Roland Virkus : ouverture d’un vaste processus de recrutement
  • Candidats en lice : plusieurs profils déjà rencontrés
  • Rôle du futur directeur sportif : validation de la pérennité de Polanski ou nomination d’un nouveau coach

Autrement dit, Polanski dispose d’un sursis conditionné à la future nomination en haut lieu.

Analyse : défis et atouts de Polanski

Passé par le Bayer Leverkusen et l’équipe nationale polonaise, Eugen Polanski incarne un profil à la fois familier et discret. Sa connaissance du centre de formation de Gladbach lui assure une relation de confiance avec les jeunes générations, souvent lancées en Bundesliga sous son ombrelle technique. Toutefois, le passage à l’équipe première exige un surplus d’autorité et d’expérience tactique.

Ses atouts :

  • Excellente connaissance du club et de ses infrastructures
  • Capacité à communiquer avec les jeunes joueurs et à les intégrer rapidement
  • Approche pragmatique : préférence donnée à la solidité défensive

Ses défis :

  • Transformer un noyau dense d’incertitudes en cohésion collective
  • Convertir les occasions en buts, alors que l’attaque n’a pas encore trouvé son rythme
  • Gérer la pression d’un classement alarmant et d’un public exigeant

Réactions sur les réseaux et dans les vestiaires

Sur Twitter et les forums de supporters, l’opinion est clairement partagée. Les fans nostalgiques du club rêvent d’un retour aux belles années et s’accrochent à la stabilité que représenterait une nomination rapide d’un technicien confirmé. D’autres observent les premiers pas de Polanski avec indulgence, arguant qu’un intérim prolongé pourrait redonner du sens au projet sportif et redresser la barre sans chambouler l’équipe.

Du côté du vestiaire, plusieurs cadres ont publiquement salué « l’humilité et le travail acharné » de Polanski. Les déclarations vont dans le sens d’une unité retrouvée : « On sent que tout le monde tire dans le même sens », confie un habitué des joutes européennes. Reste à traduire cette solidarité en performances sur le terrain.

Perspectives : vers une trêve salvatrice ?

La trêve internationale pourrait servir de respiration bienvenue avant un sprint destiné à éviter la relégation. Entre séances vidéo, analyses tactiques et rassemblements avec les sélections nationales, Polanski disposera d’un mois pour peaufiner son plan de jeu et apporter des ajustements. En tant que supporter de Manchester United et du PSG, je connais l’importance de l’équilibre entre confiance et exigence : ici, c’est toute une institution qui cherche ses repères.

Si Polanski parvient à obtenir ne serait-ce qu’une victoire convaincante contre Union Berlin, il pourrait véritablement marquer les esprits et infléchir la dynamique. Sinon, l’échéance du nouveau directeur sportif sonnera la fin de la parenthèse Polanski.