6 juillet 2025

Real Madrid : cette parade incroyable de Courtois qui a anéanti l’exploit fou du BVB

Le contexte de la confrontation

Passionné de football et toujours avide de suivre chaque compétition, j’avais marqué d’une croix rouge cette date du 5 juillet 2025. Le Borussia Dortmund, auteur d’une série de onze matchs sans défaite, affrontait le Real Madrid pour une place en demi-finale de la Coupe du monde des clubs. Rendez-vous était pris au MetLife Stadium d’East Rutherford, dans la chaleur étouffante de 32 °C, un décor peu commun pour un match d’intersaison, mais qui ne manquait pas de piment.

Le déroulé du match

Dès l’entame de la partie, on sentait que le Real Madrid, dirigé par Xabi Alonso, entrait avec la confiance du favori. Gonzalo García, remplaçant de luxe, ouvrait le score dès la 10e minute d’une superbe demi-volée imparable pour Gregor Kobel. Dix minutes plus tard, Fran García doublait la mise en reprenant une offrande parfaite de Trent Alexander-Arnold côté droit. Le BVB, sous un soleil de plomb, peinait à entrer dans son match et subissait la maîtrise technique des Madrilènes.

Le troisième but tarda à venir, mais il survint à la 90e+4 grâce à Kylian Mbappé, entré plus tôt pour gérer la fin de match. Ce timing semblait sceller le sort de Dortmund, mais c’était sans compter sur l’explosivité tardive des Jaune-et-Noir. Dans les arrêts de jeu :

  • 90e+2 : Maximilian Beier réduisait le score d’une frappe croisée après un ballon mal repoussé par la défense madrilène ;
  • 90e+8 : Serhou Guirassy transformait un penalty obtenu suite à une faute de Dean Huijsen, réduisant encore l’écart.

Malgré la fin de match en furie noire et jaune, Thibaut Courtois signait une parade monumentale sur une tête de Marcel Sabitzer, empêchant l’égalisation in extremis. Score final : Real Madrid 3–2 Borussia Dortmund.

Les enseignements tactiques

Plusieurs points méritent d’être soulignés dans l’approche tactique des deux équipes :

  • L’audace de Xabi Alonso : En misant sur une charnière à trois avec Antonio Rüdiger en axe et en préservant quelques cadres en première période, le technicien madrilène a su alterner contrôle de possession et contres éclairs.
  • La réaction tardive du BVB : Niko Kovač avait opté pour Julian Brandt et Marcel Sabitzer au coup d’envoi, délaissant Jobe Bellingham suspendu et Felix Nmecha laissé au repos. Cette configuration a manqué de densité au milieu, les espaces étaient trop grands pour contenir les Madrilènes.
  • Les changements tardifs : À la mi-temps, Dortmund lançait Nmecha, Beier et Adeyemi pour injecter du rythme. Trop tardifs pour inverser le cours, ils ont néanmoins relancé l’intensité, à l’image du duo Beier–Guirassy en fin de match.

Performances individuelles marquantes

Voici quelques joueurs qui ont retenu mon attention :

  • Gonzalo García : Remplaçant discret jusque-là, il s’offre un but d’anthologie dès son entrée, confirmant son statut de joker de luxe.
  • Fran García : Solide défensivement et tranchant dans ses projections, il double la mise et montre qu’il peut évoluer dans n’importe quel rôle sur le couloir.
  • Maximilian Beier : Son entrée dynamise immédiatement l’attaque de Dortmund ; sa finition du pied droit démontre son sang-froid.
  • Thibaut Courtois : Sa parade sur Sabitzer restera l’image clé de la qualification madrilène ; assurance et réflexes au rendez-vous.

Les réactions dans le camp Dortmund

Après la rencontre, Waldemar Anton mettait en avant la force mentale de ses partenaires : « Nous n’avons pas lâché, c’est notre caractéristique », déclarait-il sur DAZN. Niko Kovač, pour sa part, reconnaissait les difficultés à contenir la technique et la vitesse adverse, tout en saluant le caractère retrouvé en fin de match. L’élimination, cruelle, met toutefois en lumière des lacunes à corriger avant la reprise de la Bundesliga.

Ce que cela signifie pour le Borussia Dortmund

Cette défaite en quart de finale de la Coupe du monde des clubs laisse un goût amer, mais elle offre également des enseignements précieux :

  • Le besoin de densité et de polyvalence au milieu en l’absence de Jobe Bellingham ;
  • L’importance de la gestion des heures de jeu et de la préparation physique, surtout dans des conditions extrêmes ;
  • La nécessité de conserver un tempo élevé et une agressivité constante, même face à une équipe prestigieuse comme le Real Madrid.

Pour moi, supporter de Manchester et de Paris, cette affiche aura été un véritable concentré d’émotions et de football de haut niveau. Le Real Madrid filera en demi-finale pour défier Paris Saint-Germain, tandis que Dortmund devra vite réagir pour entamer la nouvelle saison avec confiance.