Ce mercredi 8 octobre, j’ai suivi avec ferveur la rencontre décisive entre l’Égypte et Djibouti, un match qui a scellé la qualification des Pharaons pour la Coupe du Monde 2026. En tant que fan inconditionnel de Manchester et du PSG, j’observe chaque compétition avec la même passion, de l’Etihad Stadium aux gradins du Parc des Princes. Mais ce soir-là, c’est devant ma télé que je vibrais pour l’équipe égyptienne, emmenée par son capitaine et talisman : Mohamed Salah.
Un succès net et maîtrisé
Le score final de 3-0 (2-0 à la mi-temps) traduit la supériorité de l’Égypte dès l’engagement. Rapidement installés dans le camp adverse, les Pharaons ont ouvert le score à la 14e minute grâce à un Salah inspiré, qui s’est joué de la défense djiboutienne avant d’ajuster le gardien d’une frappe enroulée. Cette ouverture du score a libéré l’équipe, lui permettant de dicter le rythme du match sans jamais donner de répit aux visiteurs.
Mohamed Salah, encore décisif
- 14e minute : Ouverture du score signée Salah, venu conclure une combinaison rapide sur l’aile droite.
- 84e minute : Nouveau but de la star de Liverpool, d’une frappe puissante à l’entrée de la surface, pour sceller la victoire.
- But supplémentaire : Entre-temps, un troisième but est venu forger la victoire égyptienne, soulignant l’efficacité offensive collective.
Salah, souvent critiqué pour ses performances à Liverpool ces dernières semaines, a rappelé qu’il reste un attaquant de classe mondiale lorsqu’il défend les couleurs de son pays. Son doublé a propulsé l’Égypte à son quatrième Mondial après 1934, 1990 et 2018.
Un parcours impeccable en phase de qualification
Grâce à cette victoire, l’Égypte termine en tête du Groupe A avec un bilan impressionnant :
- 9 matchs joués, dont 7 victoires et 2 nuls
- 19 buts inscrits pour seulement 2 encaissés (différence de +17)
- 23 points, soit 5 unités d’avance sur le deuxième (Burkina Faso)
Les Pharaons n’ont plus perdu depuis le début des qualifications, démontrant une grande solidité défensive et une efficacité redoutable devant le but.
Les autres qualifiés africains
L’Égypte devient ainsi le troisième pays africain officiellement qualifié pour le Mondial 2026, après :
- Le Maroc, déjà assuré de sa place depuis plusieurs semaines
- La Tunisie, qui a confirmé sa supériorité dans son groupe
En parallèle, le Ghana a fait un grand pas vers la qualification en balayant la République centrafricaine 5-0 (1-0 à la pause). Les Black Stars, leaders du Groupe I avec 22 points sur 9 matchs, leur suffiraient désormais d’un nul contre les Comores pour verrouiller leur ticket.
Un Mondial inédit à 48 équipes
La Coupe du Monde 2026 se déroulera pour la première fois avec 48 nations, ce qui implique une formule plus longue et plus de matches. Pour l’Égypte, c’est une opportunité de redorer son blason après des décennies d’attente. Le pays, qui n’a jamais remporté un match en phase finale, espère passer un cap et inscrire enfin son nom dans l’histoire.
Le nouvel élargissement du tournoi offre aussi une fenêtre aux meilleures équipes africaines, qui pourront démontrer leur talent sur la scène mondiale. Pour des joueurs comme Salah, c’est l’occasion de laisser une empreinte plus forte qu’en 2018, où l’Égypte avait déçu en phase de groupes.
La revanche à venir
Ce retour en Coupe du Monde est vécu comme une revanche pour tout un peuple. Les supporters égyptiens, que je côtoie parfois lors de déplacements à Manchester, célèbrent déjà cette qualification comme un exploit. Les prochains mois seront consacrés à peaufiner la préparation : rivalités en amical, affûtage physique et ajustements tactiques pour briller en juin prochain.
Entre Londres, Paris et Le Caire, les fans mijotent déjà les plans de voyage et les couleurs à arborer. Pour ma part, je suivrai chaque match de mes deux clubs avec le même enthousiasme, tout en gardant un œil sur les exploits de Salah et de son équipe. À l’aube de ce Mondial XXL, l’Afrique écrira une nouvelle page de son histoire footballistique, et l’Égypte en sera l’une des plus belles plumes.