Site icon

Scandale Reebok : l’équipe d’Israël contrainte de retirer son logo, le secret qui dérange !

Ce mardi, un coup de tonnerre a secoué le monde du football israélien : Reebok a exigé le retrait immédiat de son logo sur les maillots de l’équipe nationale d’Israël, suite aux menaces de boycott de la mouvance BDS. Un véritable bras de fer s’est engagé entre le géant américain de l’équipement sportif et la Fédération israélienne, au cœur d’un contexte politique et sportif complexe.

Le bras de fer entre Reebok et la Fédération israélienne

Selon la Fédération, Reebok « a décidé de céder à des pressions extérieures » et a sommé l’équipe nationale d’enlever tout signe distinctif de la marque. Contacté par la presse, Reebok n’a pas donné de version officielle pour l’instant. Du côté de la Fédération, on regrette une décision « peinante et totalement déconnectée des enjeux sportifs ».

Les raisons du boycott et la pression de la BDS

La campagne BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) cible notamment les produits et partenariats israéliens pour protester contre la politique du pays dans le conflit israélo-palestinien. En mai 2019, le Bundestag allemand a qualifié cette campagne d’antisémite dans son ensemble. Pour l’instant, ces pressions ont trouvé un écho chez Reebok :

Les réactions de la Fédération israélienne

Furieuse, la Fédération a annoncé qu’elle examinera toutes les options juridiques disponibles contre ces pressions. Plusieurs lois locales interdisent les boycotts économiques dirigés contre Israël :

En attendant, les joueurs se prépareront avec des maillots neutres, sans logo, pour les prochains matchs qualificatifs à la Coupe du Monde.

Impact sur le maillot et le championnat

La décision intervient alors que l’équipe nationale se trouve dans un groupe délicat pour la phase de qualification européenne. Le retrait du logo contraint la Fédération à réimprimer plusieurs milliers de maillots. Au-delà du coût financier, c’est l’image de l’équipe qui souffre :

Comparaison avec Manchester United et le PSG

En tant que fan inconditionnel de Manchester United et du Paris Saint-Germain, je ne peux m’empêcher de comparer cette crise à des épisodes similaires en Premier League et en Ligue 1. Chez MU, les rumeurs autour du « Kit Deal » avec Adidas ou Nike ont souvent fait débat en raison du prix astronomique et des engagements éthiques. Au PSG, QSI‐Nike a parfois essuyé des critiques pour son manque d’engagement social dans certains pays.

Les enjeux financiers et juridiques

Pour la Fédération israélienne, l’enjeu n’est pas seulement symbolique. Le budget alloué au football national dépend en grande partie des contrats de sponsoring. Remplacer un équipementier mondial tel que Reebok n’est pas une mince affaire :

Perspectives pour l’équipe nationale

Le calendrier est serré : dès le mois prochain, l’équipe d’Israël doit affronter la Hongrie et Andorre dans le cadre des éliminatoires. Romain suivra de près l’évolution de ce conflit de logos, conscient que chaque victoire sur le terrain peut renforcer l’attractivité d’un futur sponsor. À Paris comme à Manchester, on sait combien un maillot de football est bien plus qu’un textile : c’est un symbole d’identité, de fierté et d’unité.

Quitter la version mobile