22 mai 2025

⚽Actus Foot

Actus Foot – L’actu des tribunes au terrain

Silence choc à l’Inter : découvrez la raison explosive derrière ce black-out médiatique !

Un silence de presse inédit après un coup de sang arbitrale

Ce dimanche soir, l’Inter Milan a pris une décision rare et forte : le club a décrété un silence de presse généralisé suite aux épisodes arbitraux qu’il juge injustes et dommageables pour ses ambitions de titre. Peu après un match tendu à Parme, ponctué d’un nul 2-2 et d’un penalty concédé dans les arrêts de jeu, la direction nerazzurra, l’entraîneur Simone Inzaghi et le service communication ont choisi de ne plus répondre aux médias jusqu’à nouvel ordre. Une mesure exceptionnelle, dictée par la frustration et le sentiment de répétition d’erreurs préjudiciables.

L’incident déclencheur : le penalty de Bisseck

Alors que le championnat d’Italie entre dans sa dernière ligne droite, la démonstration de nervosité est montée d’un cran lors de l’ultime minute du temps réglementaire à Parme. L’arbitre Chiffi, après avoir consulté l’assistance vidéo (VAR), a finalement désigné le point de penalty pour une main de Kristjan Bisseck dans sa surface. L’attaquant de la Lazio, Pedro, a alors transformé la faute avec sang-froid, infligeant à l’Inter un coup du sort qui lui coûte trois points précieux.

Sur le banc nerazzurro, la tension était à son comble. Selon plusieurs témoins, Simone Inzaghi se serait précipité vers l’un de ses adjoints en le secouant presque : “Dis-moi s’il y a faute, dis-moi si c’est penalty !” a-t-il lancé sous le regard médusé des officiels. La scène reflète l’amertume d’un groupe convaincu d’avoir été spolié.

La ligne du club : protéger ses membres

À 00h15, dans les couloirs du stade Giuseppe-Meazza puis dans les espaces de presse du centre d’entraînement, l’Inter a finalement communiqué sa décision. Aucune prise de parole officielle ne sera accordée aux journalistes, afin de sauvegarder “la sérénité et la protection disciplinaire” de tous les joueurs et du staff en cas de sanctions possibles. Une justification pragmatique, mais aussi le signe d’une colère grandissante dans les rangs milanais.

Une accumulation d’incidents contestés

  • En octobre dernier, la reprise de jeu et la localisation d’une touche à Bologne ont suscité l’incompréhension de l’Inter, qui estimait le lancer trop avancé.
  • Lors du derby contre la Roma, un penalty aurait dû être accordé à Bisseck, mais l’arbitrage a donné un sentiment de parti pris aux joueurs interistes.
  • Plusieurs autres décisions au fil de la saison (hors-jeu, cartons non distribués, avis VAR) sont perçues comme défavorables systématiquement au club.

Tout cela alimente un sentiment d’“acharnement” ressenti par la direction et les joueurs, qui dénoncent des choix arbitrals répétitifs et préjudiciables.

Le coût pour le Scudetto

Au classement, ces points perdus ont un impact critique. Avec Naples et Milan Calcio en embuscade, l’Inter ne peut plus se permettre d’erreurs. Le nul à Parme a relancé la course au titre, et l’écart se resserre dangereusement. Dans un championnat où chaque point compte, ce dernier penalty concédé est ressenti comme une épine dans le pied dans une lutte où l’efficacité doit être maximale.

Réactions en interne et sur les réseaux

Dans les vestiaires et au centre Suning, les témoignages évoquent “une frustration grandissante” et “une lassitude face à la répétition d’arbitres qui semblent ne pas respecter l’ordre du jour”. Sur les réseaux sociaux, les tifosi se font entendre : d’un côté, ceux qui soutiennent fermement le club, exhortant joueurs et dirigeants à garder la tête haute ; de l’autre, des voix plus réalistes qui appellent à recentrer l’énergie sur le terrain plutôt que devant les micros.

Impacts sportifs et organisationnels

Le silence de presse n’est pas uniquement un geste symbolique. Il vise aussi à protéger les joueurs de déclarations impulsives qui pourraient entraîner des suspensions. Dans une saison tendue, chaque membre de l’effectif doit rester disponible. Pour Romain, passionné du ballon rond et supporter de Manchester comme de Paris, cette mesure rappelle certains précédents chez les grands clubs européens, où la colère légitime se mêle à la stratégie de communication.

Les prochains rendez-vous clés

  • Prochaine journée de Serie A : un choc face à la Lazio, où Frattesi sera absent, mais Mkhitaryan de retour.
  • Entraînements à Appiano Gentile : intensification des séances mentales pour gérer la pression.
  • Réunion en haut lieu : les dirigeants et l’entraîneur étudieront les recours possibles auprès des instances fédérales.

L’Inter Milan entre dans une phase délicate, où l’équilibre entre réaction émotionnelle et maîtrise stratégique sera déterminant pour les objectifs nationaux et européens. Alors que la pression monte, le club milanais affiche une volonté de lutter contre ce qu’il considère comme des “injustices systémiques” tout en préservant son capital sportif.