Son adieu cache un danger inédit pour le Bayern : découvrez la vérité qui fait trembler l’Allianz Arena !

Un vide inattendu pour le Bayern après le départ de Thomas Müller

Alors que Thomas Müller entame son dernier tour d’honneur à l’Allianz Arena, le FC Bayern Munich se prépare à gérer un départ qui va bien au-delà des performances sur le terrain. Sportivement, l’histoire s’écrit déjà ailleurs : ses 1 577 minutes de jeu, ses 6 buts et 6 passes décisives de la saison 2024/25 peuvent être compensés par l’arrivée éventuelle de Florian Wirtz ou par la profondeur de l’effectif. Officiellement, Vincent Kompany a même ironisé : « Je ne suis pas stupide, je ne veux pas gâcher la fête », en assurant la présence de Müller dans le onze de départ face à Gladbach. Mais c’est dans les coulisses et au sein du vestiaire que le Bayern perdra sa véritable « Müller-Gefahr ».

Une cérémonie en deux actes et l’édito du maillot collector

Pour fêter ses 15 années de bons et loyaux services, le club déroulera d’abord un tapis rouge dans son stade pour les 75 000 spectateurs, avant de convier la légende bavaroise à une soirée privée dans un lieu tenu secret. Les supporters ont même pu précommander un maillot édition limitée, floqué du numéro 25 et orné de scènes de ses plus beaux moments. Entre drapeaux, tifos géants et chants d’adieu, l’émotion sera à son comble, rappelant à quel point Müller est devenu « le petit gars de Munich » incarnant l’esprit « Mia san Mia ».

Un rôle sportif déjà délégué

En 42 matchs toutes compétitions confondues, Müller n’a souvent été qu’un remplaçant de luxe. Ses 1 577 minutes équivalent à peu près à deux tiers d’une seule saison pleine pour un titulaire. Ses 6 buts et 6 passes décisives offrent un bilan équilibré, mais dans un effectif transformé, ce n’est pas un coup dur : le Bayern mise sur sa jeunesse et sur des recrues capables d’apporter davantage de fraîcheur physique. Les statistiques montrent que même sans Müller, la machine de la Säbener Straße tourne encore à plein régime.

La « Müller-Gefahr » dans le vestiaire

Pourtant, c’est loin des pelouses que se situe la vraie perte pour le club. Lothar Matthäus le souligne avec force :

• « Il était indispensable pour l’ambiance de la cabine, pour encadrer les jeunes talents et pour représenter le club devant les médias et les sponsors. »
• « Quand on voulait savoir comment vivait le Bayern de l’intérieur, on allait demander à Thomas. »

Ses qualités de leader silencieux—ou plutôt discret, à l’image de son style de jeu—ont permis de maintenir l’équilibre psychologique d’un groupe souvent mis sous pression par les enjeux. Qu’il s’agisse d’expliquer aux nouveaux arrivants la culture du club ou de servir de bouclier médiatique après une défaite, Müller a toujours endossé ce rôle avec élégance et sens de l’humour.

Qui pour succéder à Thomas Müller ?

Avec Manuel Neuer toujours capitaine mais bientôt en fin de règne, la question de la relève se pose avec acuité. Plusieurs profils émergent :

• Joshua Kimmich : prolongé jusqu’en 2029, son statut en interne est élevé, mais son exigence et son côté parfois trop direct peuvent compliquer son intégration dans le rôle de grand frère.
• Leon Goretzka : physiquement dominant et apprécié pour son empathie, il pourrait endosser le costume de médiateur.
• Alphonso Davies : jeune, souriant, et déjà très influent dans le vestiaire, il incarne la transition générationnelle.

Mais aucun n’a le vécu et l’histoire commune que Müller partageait avec ce club et ses fans depuis l’âge de 10 ans. Comme l’a rappelé Jürgen Klinsmann, « il faut des garçons capables de gérer la cohésion, de maintenir le focus, et ces profils rares se comptent sur les doigts d’une main ».

Un avenir prometteur au-delà du terrain

Alors que les rumeurs d’un retour en sélection allemande ou d’un ultime challenge en Premier League ne cessent d’alimenter les conversations, la piste la plus sérieuse reste la MLS. Un poste d’ambassadeur — voire une fonction exécutive au sein du FC Bayern ou chez son club partenaire Los Angeles FC — permettrait à Müller de mettre son sens de la communication et sa connaissance intime de l’équipe au service du développement du club. Les bureaux du siège munichois disposent déjà de « cabanes » prêtes à accueillir un homme dont la seule présence stimule le moral du personnel et l’intérêt des sponsors.

Qu’il dribble en MLS ou qu’il orchestre la stratégie sportive dans un bureau, Thomas Müller laissera derrière lui un vide humain plus qu’un déficit de buts ou de passes. Le véritable danger qu’il fait peser sur le Bayern, c’est la disparition d’une âme, celle qui a fait vibrer tant de générations de supporters.