Un nouveau tournant pour la Vieille Dame
Le 30 octobre 2025 marque un tournant dans l’histoire récente de la Juventus Turin : Luciano Spalletti, ancien sélectionneur de l’équipe nationale italienne, reprend du service sur un banc de club. À 66 ans, Spalletti succède à Igor Tudor, limogé après une série de huit matches sans la moindre victoire. Son nom apparaît comme une évidence pour relancer la machine turinoise, en plein marasme, et pour offrir à la Vieille Dame les fondamentaux tactiques et mentaux indispensables à un redressement rapide.
Le profil de Luciano Spalletti
Luciano Spalletti possède un palmarès qui parle pour lui. En tant qu’entraîneur de club, il est surtout resté célèbre pour avoir offert le premier Scudetto au SSC Napoli après 33 ans de disette, lors de la saison 2022/23. Cinq mois plus tôt, il avait mis fin à son contrat avec l’équipe nationale italienne, laissant la Nazionale sur des bases solides mais insatisfaites du point de vue des résultats. Son sens tactique, sa rigueur et sa capacité à créer un collectif soudé en font un candidat de choix pour relancer un grand club en difficulté.
Son parcours en club inclut également des passages remarqués à l’AS Roma et à l’Inter Milan, où il a souvent su tirer le meilleur de cadres expérimentés et de jeunes talents. Spalletti est réputé pour son 4-2-3-1 flexible, privilégiant un football vertical et une grande intensité au milieu de terrain. Ces caractéristiques pourraient s’avérer décisives pour remettre la Juventus sur le chemin des succès.
Les défis à Turin
Arrivé jusqu’à la fin de la saison avec un contrat court, Spalletti doit immédiatement relever plusieurs paris :
- Instaurer une dynamique positive après huit matches sans victoire, dont trois défaites en coupes et un 0 but marqué sur les quatre dernières rencontres.
- Remobiliser une équipe actuellement 7e de Serie A, alors que la Juve vise traditionnellement le podium voire le titre.
- Réconcilier le public turinois avec un projet de jeu plus attractif, trop souvent jugé insipide depuis le départ d’anciens cadres.
- Intégrer rapidement les nouveaux recrutements hivernaux et relancer les jeunes issus du centre de formation.
La tâche est colossale, car la pression est immense dans le Piémont : un club historique ne supporte pas longtemps la médiocrité, surtout lorsqu’il évolue dans un championnat aussi concurrentiel que la Serie A.
Les enseignements de Naples
Le passage triomphal de Spalletti à Naples peut servir de feuille de route. Il avait su construire un collectif solide autour de leaders comme Kalidou Koulibaly et Dries Mertens, tout en laissant une large place à l’inspiration de jeunes pions offensifs. Résultat : un titre de champion obtenu grâce à une défense imperméable et à une capacité d’adaptation tactique face à divers adversaires.
À la Juventus, Spalletti disposera d’un vestiaire plus habituel à la pression et à l’exigence. Il devra d’abord restaurer la confiance, puis aligner une ossature compétitive. Sa réputation de « bâtisseur de cohésion » sera mise à l’épreuve : du haut de ses 66 ans, il incarne l’expérience, mais l’équipe a besoin d’une relance énergique et d’une identité de jeu claire.
Un soutien calculé pour Romain, fan de Manchester et de Paris
En tant que Romain, passionné de football et supporter invétéré de Manchester United, Manchester City et du Paris Saint-Germain, j’observe avec attention ce changement de coach à Turin. Même si mon cœur penche pour la Premier League et la Ligue 1, la Serie A offre un niveau de jeu fascinant, où chaque entraîneur doit jongler entre traditions tactiques et innovations.
La nomination de Spalletti retient mon intérêt pour plusieurs raisons :
- Il représente l’école italienne classique, respectueuse des structures défensives tout en sachant libérer des espaces créatifs.
- Son expérience peut faire basculer un champion moralement ébranlé vers une fin de saison plus conforme aux attentes.
- Je suis curieux de voir comment il va intégrer les méthodes de travail qu’il a utilisées chez Napoli, en les adaptant à un environnement plus exigeant.
Au-delà du résultat sportif pur, j’apprécie les histoires de résilience et de renaissance. Le football est fait de cycles, et la Juve traverse aujourd’hui une zone creuse ; Spalletti doit lui redonner la lumière. Mes soirées de suivi des résultats vont maintenant inclure aussi les négociations tactiques du nouveau coach, en attendant de savoir si ses méthodes feront vaciller la hiérarchie en Italie et, pourquoi pas, redynamiser le prochain mercato hivernal turinois.
Les attentes pour la suite de la saison
Avec Spalletti aux commandes jusqu’en mai 2026, plusieurs scénarios sont envisageables :
- Un retour progressif dans le top 4 de la Serie A et une qualification pour la prochaine Ligue des champions.
- Une amélioration du jeu offensif, mesurée par une hausse du nombre de buts inscrits et de la qualité des actions.
- La consolidation d’un solide bloc défensif, pilier historique de la Juve, afin de limiter les revers humiliants.
- La gestion de la pression médiatique et des attentes des dirigeants, déterminante pour la pérennité de cette mission courte mais intense.
En tant que passionné, j’attends avant tout de voir un style identifiable et une montée en puissance des jeunes talents du centre de formation. Spalletti a déjà prouvé sa capacité à relancer des carrières et à créer une alchimie collective. Le challenge est lancé : sauver la saison turinoise et poser les bases d’un futur plus stable.
