22 novembre 2025

Transfert choc : Liverpool prêt à vendre Salah – découvrez les clubs capables de dépenser 400 000 £/semaine

Un dernier acte pour Mohamed Salah ?

En cette fin de saison, une question titille les supporters et les dirigeants de Liverpool : faut-il vraiment conserver Mohamed Salah pour sa dernière année de contrat à un salaire de 400 000 £ par semaine ? À 33 ans et alors qu’il entrera dans sa 34e année au moment où son bail arrivera à échéance, l’impact financier pèse lourd. Liverpool se retrouve face à un choix délicat : miser sur l’expérience intacte de son meilleur buteur ou préparer l’avenir en réalisant une vente qui allégerait la masse salariale et dégagerait des fonds pour renouveler l’effectif.

Le coût d’un « dernier tour de piste »

Le contrat de Mohamed Salah court jusqu’à l’été prochain et représente un engagement total d’environ 21 millions de livres sterling pour la saison restante. Pour un joueur qui reste capable de faire basculer certains matchs, cette somme n’est pas anodine, surtout dans un effectif soumis à une analyse rigoureuse de son rapport coût/performance. Liverpool, dont la trésorerie a déjà été sollicitée par de gros investissements, doit anticiper l’après-Salah tout en évaluant objectivement son rendement actuel.

Le bilan sportif de l’extra-terrestre égyptien

Sur le plan statistique, Salah a marqué trois buts hors penalty et délivré deux passes décisives en championnat cette saison. Son xG+xA (expected goals + expected assists) plafonne à 0,42 par 90 minutes, un net recul par rapport à ses 0,87 de l’exercice précédent. Il reste toutefois décisif en Ligue des champions, même si une grande part de sa contribution européenne s’est cristallisée lors d’un seul choc contre l’Atlético Madrid. Globalement, sa capacité à conserver sa magie n’est pas remise en cause, mais son intégration dans le pressiNg et la mécanique tactique de l’équipe suscite des interrogations.

Un rôle tactique de plus en plus complexe

Sous l’ère Arne Slot, Salah n’est plus seulement une arme offensive, il incarne un maillon essentiel du dispositif. Voici les principaux défis :

  • Absence de couverture défensive sur son aile droite, avec un Ibrahima Konaté en méforme et un latéral droit souvent hésitant.
  • Pressing collectif moins structuré, où chaque passeur compte et où Salah n’est pas le plus à l’aise en phase de harcèlement.
  • Intégration de nouvelles recrues comme Florian Wirtz et l’ajustement de Fakir Ekitike et Alexander Isak en attaque.
  • Besoin de stabiliser à la fois les postes d’arrière latéral et ceux du milieu de terrain, sans sacrifier le temps de jeu de l’Égyptien.

Au final, Salah n’est pas « le problème », mais il illustre la somme de difficultés tactiques auxquelles Slot doit faire face. Chaque changement sur le terrain entraîne un domino d’ajustements, compliquant la tâche du staff technique.

Des prétendants malgré tout limités

Plusieurs grands clubs européens pourraient théoriquement aligner son salaire, mais aucun projet ne semble fait pour un attaquant de 34 ans :

  • PSG : déjà doté d’une attaque de feu, le champion de France ne paraît pas pressé de revoir son effectif dans ce secteur.
  • Juventus et Inter : contraintes financières et stratégies centrées sur la jeunesse rendent l’opération peu réaliste.
  • FC Barcelone : redressé économiquement et très intéressé par de jeunes talents, le club catalan a désormais d’autres priorités.
  • Bayern Munich : riche en profils offensifs, le géant allemand n’a pas besoin de doubler son contingent de stars du couloir droit.
  • Saudi Pro League : scénario envisagé, mais le renouvellement de Cristiano Ronaldo à Al-Nassr réduit les chances d’un duo inédit Salah–Mané.
  • MLS : une destination possible à terme, mais la rémunération resterait bien en-deçà de son niveau actuel.

En l’absence d’un acheteur capable et désireux de payer son salaire, Liverpool risque de se retrouver coincé, condamné à honorer la dernière année de contrat.

Entre émotion et pragmatisme

Mohamed Salah est entré dans la légende du club. Chaque but reste gravé dans la mémoire collective des supporters. Pourtant, l’amour du joueur ne suffit pas toujours à guider les décisions financières et sportives d’un grand club. Le défi pour Liverpool consiste à trouver le juste équilibre entre :

  • Le respect du passé et l’hommage à un monument du club.
  • La nécessité d’injecter des ressources fraîches pour relancer un projet ambitieux.
  • La gestion de l’image : prolonger un symbole sur un gros salaire tout en le privant de temps de jeu pourrait faire mauvais effet.

La fenêtre de janvier sera capitale pour évaluer l’état de forme de Salah. Une renaissance statistique faciliterait grandement l’option de maintien à Anfield. Sinon, la question reviendra avec insistance : jusqu’où sacrifier l’avenir pour un dernier tour de piste ?