Ce jeudi soir à Bir El Djir, l’Algérie a scellé sa qualification pour la Coupe du monde 2026 après une victoire convaincante 3-0 sur la modeste sélection de Somalie. En tant que passionné de football, je suis toujours admiratif des exploits africains, et celui-ci mérite une attention particulière. Retour sur cette soirée décisive où Mohamed Amoura et Riyad Mahrez ont fait vibrer les supporters algériens.
Un début de match tonitruant
Dès l’ouverture du score à la 7e minute, Mohamed Amoura a montré qu’il était l’homme de la situation. Le joueur de Wolfsburg, à l’aise dans la surface adverse, a su profiter d’une phase de jeu rapide pour tromper la défense somalienne et ouvrir le compteur. Un but précieux, qui a immédiatement mis l’Algérie sur les bons rails.
Mahrez, l’étoile qui illumine l’équipe
À la 19e minute, Riyad Mahrez a confirmé son statut de leader technique en inscrivant le deuxième but. L’ailier de Manchester City, à l’origine d’innombrables exploits en Premier League, a cette fois fait parler son sens du dribble et sa précision face au but. Son tir enroulé a laissé le gardien adverse sans réaction, offrant une marge de sécurité confortable aux Fennecs.
Amoura double la mise et le passeport pour le Mondial
De retour des vestiaires, Mohamed Amoura a de nouveau fait trembler les filets à la 57e minute. Rarement déstabilisé dans ses placements, le buteur de 25 ans a converti une passe en profondeur en un enchaînement contrôle-frappe imparable. Ce doublé scelle non seulement le résultat de la rencontre, mais officialise aussi la première place de l’Algérie dans le groupe G.
Le parcours sans faute en qualifications
Grâce à cette victoire, l’Algérie est assurée de terminer en tête du groupe G, devant l’Ouganda, la Guinée, le Mozambique, le Botswana et la Somalie. Avant cette rencontre, l’équipe dirigée par Vladimir Petković avait déjà accumulé un capital de points suffisant pour se mettre à l’abri de toute surprise. Reste un dernier match à disputer, mais le billet pour le tournoi nord-américain est déjà en poche.
Une cinquième participation historique
Ce sera la cinquième apparition de l’Algérie dans la phase finale de la Coupe du monde, après 1982, 1986, 2010 et 2014. Chaque retour sur la scène planétaire a constitué une fête nationale : en 1982, les Verts avaient notamment créé la sensation face à l’Allemagne de l’Ouest. Aujourd’hui, le pouvoir de fascination des joueurs algériens dépasse les frontières, grâce à des talents évoluant dans les plus grands championnats.
La Bundesliga à l’honneur
La liste des sélectionnés pour affronter la Somalie témoignait de l’influence croissante de la Bundesliga dans le football algérien :
Cette présence massive de joueurs allemands souligne la qualité de formation et l’exposition médiatique dont bénéficient les talents algériens en Europe.
Ambiance et ferveur populaire
Le stade de Bir El Djir, comble pour l’occasion, a résonné des chants des supporters. Entre drapeaux verts et chants traditionnels, l’atmosphère a souvent rappelé que, pour les Algériens, le football est avant tout une fête et un vecteur d’unité nationale. Les joueurs, conscients de leur rôle d’ambassadeurs, ont salué cette passion sans faille.
Les défis à venir avant le Mondial
Restent quelques mois avant le coup d’envoi au Canada, au Mexique et aux États-Unis. Le staff technique devra :
Sur le plan tactique, l’Algérie pourra s’appuyer sur la complémentarité entre Mahrez, l’architecte créatif, et Amoura, l’attaquant opportuniste.
En tant que supporter de Manchester United et du PSG, j’admire le chemin parcouru par l’Algérie. Cette qualification confirme que le football africain progresse sans cesse, porté par des joueurs de classe mondiale. Les Fennecs seront sans doute l’une des équipes à suivre lors du prochain Mondial.
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