Le coup de sifflet final a scellé l’élimination de la sélection suisse féminine au stade de Berne, hôte de l’Euro 2025. Malgré un public enflammé et un engagement sans faille, les joueuses de Pia Sundhage ont été dépassées par la maîtrise technique et la puissance collective de l’Espagne, future adversaire allemande ou française en demi-finale à Zurich.
Un revers historique pour la Nati féminine
Depuis l’ouverture du tournoi, la Suisse faisait figure de révélation. Qualifiée pour la première fois hôtesse, l’équipe helvète avait su puiser dans sa cohésion et son enthousiasme pour surprendre plusieurs nations mieux classées. Pourtant, face aux vice-championnes du monde en titre, l’aventure s’arrête sur le score de 0-2 (0-0) au terme d’un match âprement disputé.
La première période, équilibrée, a mis en lumière la solidité défensive suisse. Les attaquantes espagnoles, redoutables depuis le coup d’envoi, butaient sur une charnière centrale rigoureuse et une gardienne locale en état de grâce. Le public bernois a vibré à chaque incursion du bloc madrilène, espérant le miracle qui avait marqué la légende de la Nati masculine à Bern en 1954. Mais la marche s’est révélée trop haute.
Deux penalties manqués, une victoire sans bavure
La deuxième période a vu l’Espagne accélérer et imposer un pressing plus intense. Les joueuses de Jorge Vilda ont obtenu deux occasions franches sur penalty, symboles de leur domination territoriale. Mais la gardienne suisse, héroïne du jour, a repoussé les deux tentatives, relançant l’espoir local à chaque arrêt.
- 1er penalty repoussé à la 58e minute, suite à une main dans la surface.
- 2e penalty détourné à la 72e minute, après une faute sur l’ailière droite.
- Ouverture du score à la 65e minute sur une frappe enroulée hors de portée.
- Doublement de la mise à la 80e minute, concluant une action collective fluide.
Malgré ces échecs depuis le point de penalty, l’Espagne n’a jamais douté. Sa supériorité technique s’est traduite par deux buts remarquables, mettant fin au rêve helvétique. Les joueuses ont déployé un jeu de passes courtes et précises, faisant tourner un ballon souvent introuvable pour les locales.
Analyse tactique : courage suisse contre maîtrise espagnole
La clé du match résidait dans la capacité de l’Espagne à contrôler le tempo. Son bloc médian, animé par plusieurs joueuses de renommée internationale, a constamment cherché à étirer la défense suisse. En réponse, la Nati s’est repliée en 4-4-2 défensif, privilégiant la densité au milieu de terrain. Cette organisation a retardé l’inévitable, mais n’a pas suffi à contenir les accélérations adverses.
Côté suisse, la charnière centrale a multiplié les interventions cruciales, tandis que l’attaquante vedette cherchait à exploiter la moindre contre-attaque. Le public de Berne, fervent et bruyant, a porté l’équipe tout au long de la rencontre. Cet appui n’a toutefois pas permis de déstabiliser le Top 3 mondial, qui a géré son avantage avec sang-froid jusqu’au terme.
Le chemin de l’Espagne vers le titre
Déjà victorieuse de son groupe, puis auteure de deux succès convaincants en huitièmes, la sélection ibérique confirme son statut de favorite. Son parcours sans faute et son effectif riche en joueuses évoluant dans les plus grands clubs européens font d’elle un prétendant sérieux au trophée continental.
- Match d’ouverture : large succès face à la Belgique.
- Phase de groupes : invaincue, avec une attaque record.
- Huitièmes de finale : victoire serrée, mais domination affirmée.
- Quarts de finale : succès 2-0 malgré deux penalties ratés.
Cette constance démontre l’équilibre entre jeunes pousses talentueuses et cadres expérimentées, dernier rempart vers un troisième sacre européen après 1997 et 2013.
À quoi s’attendre en demi-finale à Zurich ?
Le suspense reste entier quant à l’adversaire de l’Espagne. Le tirage au sort des quarts opposait l’Allemagne à la France, un choc au sommet qui déterminera le futur rival madrilène. Quel que soit le vainqueur, l’affiche promet d’être explosive dans l’enceinte de Zurich, où la ferveur suisse sera cette fois neutre.
Pour la Nati féminine, reste le sentiment d’avoir porté haut les couleurs nationales et d’avoir offert deux semaines de football de très haut niveau. Si le miracle de Bern n’a pas eu lieu, le bilan sera riche d’enseignements pour l’avenir, tant au niveau des individualités que du collectif.
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