6 juin 2025

Vous ne croirez jamais pourquoi Wirtz a choisi Liverpool plutôt que le Bayern selon Matthäus !

Un transfert qui fait des vagues

Depuis l’annonce imminente du départ de Florian Wirtz de Bayer Leverkusen, la planète football retient son souffle. À seulement 22 ans, le prodige allemand a vu son nom associé aux plus grands clubs d’Europe. Mais c’est Liverpool, sous la houlette d’Arne Slot, qui semble avoir remporté la mise face au géant bavarois. Pour Lothar Matthäus, légende du football allemand et observateur averti, ce choix s’explique par la clarté du projet sportif proposé aux Reds.

Le projet Liverpool selon Matthäus

Dans sa récente chronique pour Sky, Matthäus souligne que Liverpool a été extrêmement clair dans sa communication : le club veut Wirtz comme véritable n° 10, cœur de son dispositif offensif. Alors que les Reds disposent déjà d’un milieu défensif (le “6”) et d’un relayeur (le “8”), il manque un créateur capable de faire la différence dans la dernière passe et d’animer le jeu. Florentin Wirtz coche toutes les cases :

  • Vision de jeu exceptionnelle, capable de distribuer des caviars à ses attaquants ;
  • Polyvalence : peut évoluer en soutien d’un attaquant ou en meneur plus reculé ;
  • Âge idéal (22 ans) pour s’inscrire dans un cycle de croissance et devenir un pilier à moyen terme.

Matthäus insiste par ailleurs sur l’importance du discours d’Arne Slot, qui a personnellement exposé à Wirtz son rôle futur : « Tu seras la pièce maîtresse de notre animation offensive ». Cette approche personnalisée a fait la différence face à un Bayern dont le schéma aurait dû être adapté spécifiquement pour accueillir Wirtz.

Pourquoi le FC Bayern a-t-il lâché prise ?

Le FC Bayern, toujours à l’affût des talents européens, s’était positionné sur le dossier. Toutefois, l’exigence tactique du club munichois aurait contraint ses entraîneurs à revoir leur organisation : intégrer Wirtz dans un 4-2-3-1 construit autour de Harry Kane et Leroy Sané aurait nécessité de faire évoluer plusieurs joueurs. Matthäus estime que cette remise à plat du système aurait représenté un risque notable :

  • Incertitude sur l’équilibre entre joueurs déjà en place et l’arrivée du nouveau “10” ;
  • Perte de repères pour des cadres comme Joshua Kimmich ou Leon Goretzka ;
  • Adaptation tactique longue et potentiellement sanctionnée par des résultats en dents de scie.

C’est pourquoi, selon Matthäus, le choix de Wirtz ne relève pas d’un simple calcul économique, mais bien d’une volonté affirmée de rejoindre un club où son profil s’insère naturellement dans l’ADN du jeu.

L’argument de la Premier League

Autre point souligné par Matthäus : la qualité de la Premier League. Jouer dans « la meilleure ligue du monde », c’est s’exposer chaque semaine à des défenses rugueuses et à des tactiques variées. Pour un jeune joueur en pleine progression, c’est l’assurance de se frotter à un niveau d’exigence maximal :

  • Confrontations directes contre les plus grands noms (Manchester City, Chelsea, Manchester United) ;
  • Atmosphères bouillonnantes dans des stades emblématiques ;
  • Visibilité médiatique internationale accrue, gage d’évolution rapide de sa notoriété.

En Allemagne, le Bayern a souvent dominé de la tête et des épaules son championnat, limitant l’opposition à un duel principalement face à leverkusenois ou au Borussia Dortmund. Loin d’un “Big Four” comme en Angleterre, où il faut composer avec plusieurs prétendants au titre.

Les recommandations de Matthäus pour le Bayern

Dans la même chronique, Lothar Matthäus ne se contente pas d’analyser le départ de Wirtz : il propose également des pistes pour les Bavarois. Trois axes majeurs ressortent :

  • Prolonger Leroy Sané : « Sa saison a montré qu’il peut être décisif », estime le champion du monde 1990 ;
  • Se séparer de Kingsley Coman : injecter « du sang neuf » sur son flanc droit, là où l’explosion des jeunes talents est plus compliquée ;
  • Recruter Rafael Leão : capable d’évoluer sur l’aile gauche ou en pointe, le Portugais apporterait vitesse et percussion, tout en servant d’alternative à Harry Kane.

Pour Matthäus, ces mouvements offriraient au FC Bayern le « souffle nouveau » nécessaire pour rester compétitif sur chacun des trois tableaux où il évolue chaque saison.

Quelles conséquences pour Florian Wirtz ?

En rejoignant Liverpool, Wirtz se place sous les projecteurs d’un club mythique et d’un championnat réputé pour son intensité. Le rythme effréné de la Premier League et l’exposition offerte par la Ligue des champions devraient lui permettre de franchir un palier. Reste à voir comment il gérera :

  • L’adaptation culturelle et linguistique à Liverpool ;
  • Le défi physique imposé par la cadence des matches anglais ;
  • La pression des médias britanniques et des attentes du public.

Si Wirtz parvient à confirmer son potentiel et à s’imposer rapidement comme le nouveau “numéro 10” des Reds, il pourrait devenir l’un des visages de la nouvelle génération de stars européennes. À 22 ans, le véritable test commence maintenant.

Une leçon pour le mercato allemand

Le feuilleton Wirtz livre une leçon précieuse aux clubs allemands : il ne suffit plus de posséder les moyens financiers pour séduire un jeune talent. L’aspect sportif, la clarté du rôle proposé et la confiance affichée par l’entraîneur sont désormais déterminants. Liverpool l’a bien compris en présentant à Wirtz un plan de carrière défini dès son arrivée. Reste aux clubs de Bundesliga à s’inspirer de ce modèle pour ne plus se faire doubler dans les négociations les plus importantes.