Vous ne croirez pas comment l’Ouzbékistan a créé la sensation en décrochant sa première qualification pour le Mondial !

Un premier exploit historique

Le 5 juin 2025 restera gravé dans l’histoire du football asiatique : pour la première fois de son histoire, l’Ouzbékistan s’est qualifié pour une Coupe du monde, celle de 2026 organisée aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Dans le cadre de la phase de qualification du groupe A, les hommes du sélectionneur ont arraché un précieux 0-0 face aux Émirats arabes unis, à Dubaï. Ce résultat, suffisant pour décrocher le ticket mondial, place l’Ouzbékistan comme cinquième nation à valider sa participation par la voie sportive, après l’Argentine (championne du monde en titre), le Japon, la Nouvelle-Zélande et l’Iran.

Le match face aux Émirats arabes unis : une défense de fer

Sur la pelouse du Mohammed Bin Zayed Stadium, l’équipe ouzbèke a fait preuve d’une remarquable organisation défensive. Solide dans l’axe, agressive dans les duels et très disciplinée, elle n’a concédé qu’une poignée d’occasions aux locaux, parfois muselés par un bloc compact et des transitions rapides. Malgré une possession majoritairement en faveur des Émirats, l’Ouzbékistan a tenu bon, résistant physiquement et tactiquement :

• Zéro tir cadré encaissé sur l’ensemble de la rencontre.
• Plus de 30 % de duels gagnés dans les airs et au sol.
• Un gardien ultra-solide, auteur de plusieurs parades déterminantes.
• Une concentration constante, même lorsque l’adversaire mettait le siège.
• Un bloc repositionné rapidement après chaque perte de balle.

Les clés du succès ouzbek

• Un collectif soudé : chaque joueur connaît son rôle à la perfection.
• Une rigueur tactique : respect strict des consignes du coach pour fermer les espaces.
• Un pressing coordonné : récupération haute dès que l’occasion se présente.
• Une volonté à toute épreuve : aucune défaillance mentale, même sous pression.
• Une capacité à gérer le stress de l’enjeu : calme jusqu’au coup de sifflet final.

Un parcours semé de progrès

Longtemps considérée comme un outsider en Asie, l’Ouzbékistan a gravi les échelons au fil des dernières campagnes. Après plusieurs participations remarquées en Coupe d’Asie des nations, l’équipe a su tirer parti de la montée en puissance de son championnat local et de la formation de jeunes talents. Les performances dans la zone Asie centrale, alliées à l’expérience acquise face aux nations majeures du continent, ont façonné un groupe capable de rivaliser avec les meilleures équipes asiatiques.

L’impact dans le football ouzbek

Cette qualification historique déclenche une onde de choc positive pour tout un pays. Les clubs ouzbeks, renforcés par un engouement croissant, attireront davantage de talents et de financements. Les jeunes footballeurs de Tachkent à Samarcande peuvent désormais rêver à leur tour de fouler les pelouses américaines en 2026. Par ailleurs, les infrastructures locales bénéficieront d’un regain d’attention, avec des stades rénovés et des académies de formation mises en avant.

Vers la Coupe du monde 2026 : défis et ambitions

L’objectif pour l’Ouzbékistan sera désormais de franchir le cap du premier tour, un défi de taille dans un Mondial élargi à 48 nations. Le tirage au sort, qui se déroulera plus tard dans l’année, déterminera la poule à négocier : affronter des géants du foot ou des nations de même niveau pourra sceller leur destinée. Pour Romain, passionné de Manchester et du PSG, c’est avant tout une belle célébration du football asiatique, qui démontre que la passion et le travail collectif peuvent repousser les frontières du possible.