17 septembre 2025

Vous ne croirez pas le plan fou de Luis Enrique pour un doublé historique en Ligue des champions

Jul 9, 2025; East Rutherford, New Jersey, USA; Paris Saint-Germain head coach Luis Enrique reacts during a semifinal match of the 2025 FIFA Club World Cup against Real Madrid CF at MetLife Stadium. Mandatory Credit: Vincent Carchietta-Imagn Images

Un PSG métamorphosé par la victoire en C1

Depuis la nuit historique de Munich, où Paris Saint-Germain a soulevé pour la première fois la Ligue des champions en terrassant l’Inter Milan (5-0), l’équipe de la capitale est portée par une puissante onde de confiance. Luis Enrique estime que cet exploit a transformé son groupe et l’a libéré d’un complexe qui freinait ses ambitions européennes depuis des années.

Le coach espagnol, toujours en convalescence après sa fracture de la clavicule et l’intervention chirurgicale qui l’a obligé à porter une écharpe à l’épaule, se dit convaincu que ce premier sacre va faciliter les suivants. Selon lui, gagner la C1 une première fois reste le plus difficile : « Le premier titre est toujours le plus dur, car les joueurs ne se sentent pas capables de le remporter. Mais nous avons montré la voie. »

Les mots de Luis Enrique

Au moment de lancer la campagne de défense du trophée, ce mercredi contre l’Atalanta Bergame, le technicien madrilène n’a pas ménagé ses joueurs sur leur état d’esprit :

  • « Les Parisiens et les jeunes pousses du club veulent à nouveau lever ce trophée, parce qu’ils savent désormais qu’ils en sont capables. »
  • « Je n’ai rien d’autre à faire : l’équipe reste aussi ambitieuse que la saison passée. »
  • « C’est dans ma mentalité de toujours chercher à m’améliorer et à ne jamais laisser place à la complaisance. »

L’embellie malgré les absences

Aucune des blessures ne semble altérer la détermination collective. Ousmane Dembélé et Désiré Doué, tous deux touchés musculairement durant la trêve internationale, manqueront à l’appel dans ce premier acte. Pourtant, la profondeur de l’effectif parisien permet de compenser ces pertes.

Le banc de touche, riche en profils polyvalents, aura son rôle à jouer dans une compétition où chaque détail compte. Luis Enrique a insisté sur cette notion de groupe : « Il n’y a pas de superstar seule ; c’est le collectif qui forge les champions. »

Un défi historique

Sur l’ensemble des 70 éditions de la Ligue des champions, seuls deux clubs ont réussi à conserver leur titre : le Milan AC d’Arrigo Sacchi en 1990 et le Real Madrid en 2018. Jamais un club français n’a vécu une telle aventure, et Paris est désormais en passe de battre cette page d’histoire.

En face, L’Atalanta, habituée des joutes européennes, représente un premier test précieux. Les transalpins ont l’habitude de jouer les troubles-fête et ne viendront pas au Parc des Princes en simples figurants. Luis Enrique l’a rappelé : « Pour gagner de nouveau cette compétition, il faudra se surpasser, match après match. »

Le calendrier de la phase de groupes

Après la réception de l’Atalanta, le PSG s’envolera pour l’Espagne et l’Allemagne :

  • Visite au FC Barcelone
  • Déplacement au Bayer Leverkusen

Suivront deux rendez-vous cruciaux au Parc des Princes :

  • Accueillir le Bayern Munich
  • Recevoir Tottenham Hotspur

Enfin, pour conclure la phase de poules, les Rouge et Bleu défieront Athletic Bilbao et le Sporting CP avant de conclure par la venue de Newcastle en janvier.

Le bilan récent comme tremplin

La préparation estivale a elle aussi conforté l’idée d’un PSG en progrès constant, malgré une défaite 3-0 face à Chelsea lors de la finale du Mondial des clubs. Cette performance rappelle que, depuis son premier sacre, le club n’a cessé d’affiner son projet tactique et mental.

Conscient des rares écueils subis la saison dernière (trois défaites et un nul en phase de groupes, synonyme de barrage qualificatif), Luis Enrique a fixé des exigences élevées dès les premiers entraînements. « Nous ne voulons pas revivre ces moments de doute. Chaque match de poule doit être abordé comme une finale, avec la même intensité et les mêmes objectifs », a-t-il martelé.