Retour sur un exploit historique
Dimanche 17 mai 2025, j’étais rivé devant mon écran pour suivre la finale de la FA Cup au légendaire stade de Wembley. En tant que fan inconditionnel des clubs de Manchester et de Paris, j’étais partagé entre l’espoir de voir Manchester City ajouter un nouveau trophée à son palmarès et l’admiration pour la passion qui se dégage de chaque coin de l’Angleterre du football. Finalement, c’est Crystal Palace, emmené par l’ancien technicien de la Bundesliga Oliver Glasner, qui a créé la sensation en s’imposant 1-0 contre les Skyblues. Pour le club londonien, c’est un sacre grandiose : le premier titre de son histoire, 119 ans après sa création.
Le tournant du match
La rencontre a basculé dès la 16e minute, sur une action parfaitement léchée en contre-attaque. Eberechi Eze, le milieu offensif de Palace, a parfaitement lu le jeu adverse, intercepté une relance trop molle de la défense mancunienne et lancé Mateta côté droit. Le centre est revenu sur Eze, dont la frappe rasante du pied gauche a trompé Stefan Ortega Moreno, pourtant auteur d’une belle performance jusque-là. Ce but opportuniste a mis les supporters de Palace dans une transe incroyable et placé City dans une situation inconfortable, obligée de réagir rapidement.
Les moments clés
- 23e minute : tentative de penalty inversé
Dean Henderson, le gardien prêté par Manchester United, s’est élancé hors de sa surface pour contrer Erling Haaland. Il a dégagé le ballon de la main, mais l’arbitre a jugé l’action hors de la surface et n’a pas sifflé de sanction, malgré les protestations mancuniennes.
- 36e minute : pénalty manqué
Une faute de Tyrick Mitchell sur Bernardo Silva offre un penalty aux Citizens. Autour du point de réparation, l’Égyptien Omar Marmoush, entré dans le onze en lieu et place de Julian Alvarez, prend son élan mais voit son tir dévié par Henderson. L’occasion en or de revenir à 1-1 s’envole.
- 58e minute : un but refusé à Palace
Sur une nouvelle transition rapide, Palace croit doubler la mise. Daniel Muñoz, auteur d’une montée pleine d’audace, marque dans le but vide mais se trouve en position d’offside. L’arbitre lève son drapeau et l’action n’est pas validée.
- Fin du match : De Bruyne bute sur la barre
En toute fin de rencontre, Kevin De Bruyne hérite d’un ballon dans la surface à la suite d’un cafouillage. Sa frappe du droit heurte la barre transversale et Palace peut respirer : Wembley explose de joie.
L’entraîneur qui a fait la différence
Oliver Glasner, arrivé l’été dernier, aura su transmettre à ses joueurs cette mentalité de guerriers. Son expérience en Bundesliga, notamment avec l’Eintracht Francfort, lui a permis de modeler une équipe capable de défendre en bloc, de contrer avec sang-froid et de profiter des erreurs adverses. Face à Pep Guardiola, le stratège espagnol solide tacticien, Glasner a sorti une préparation millimétrée, sans concession, basée sur la discipline et la concentration.
- Organisation défensive impeccable : Palace n’a concédé que peu d’espaces à City.
- Transitions rapides : le club londonien a bénéficié de trois contres dangereux dans les 20 premières minutes.
- Gestion du mental : garder l’avantage malgré l’intensité mancunienne.
Les regrets pour Manchester City
Malgré une domination territoriale évidente et un tir au but manqué, Manchester City repart sans trophée, une première depuis la saison 2016/17 sous Guardiola. Quelques regrets restent à souligner :
- L’absence de killer instinct devant le but : mis à part Marmoush, personne n’a su se montrer décisif.
- La maladresse aux larges occasions : combinaison stérile dans la surface et centre-tirs manquant de précision.
- La pression incroyablement forte de l’enjeu, qui a, peut-être, freiné l’efficacité habituelle de De Bruyne et Haaland.
Le portier Stefan Ortega Moreno, aligné pour la première fois en finale, a pourtant écarté plusieurs actions dangereuses, mais il n’a pas pu empêcher ce but précoce.
De l’émotion jusqu’au bout
J’ai senti, comme tout observateur, l’explosion de joie sur la pelouse et dans les tribunes de Wembley. Les drapeaux rouges et bleus ont flotté haut pendant plusieurs minutes, tandis que les joueurs de Palace se sont embrassés, certains en larmes, conscients d’avoir écrit une page mémorable du football anglais.
Chez les Citizens, la déception était, quant à elle, palpable : Guardiola, habituellement si carré, affichait un regard sombre sur son banc, tandis que quelques joueurs restaient accroupis, le regard perdu. Cette soirée restera une leçon : dans le football, la tactique et la rigueur peuvent parfois primer sur le talent brut.
Mon point de vue de supporter
En tant que passionné qui suit avec ferveur toutes les compétitions mondiales, je suis toujours fasciné par les retournements de situation et les exploits d’équipes souvent sous-estimées. Crystal Palace, avec ce triomphe, montre qu’aucune équipe n’est jamais hors course si elle croit en son projet et en son entraineur. Quant à Manchester City, je garde l’espoir de voir mes joueurs favoris rebondir dès la reprise de la Premier League et briller en Ligue des champions. Mais ce week-end, je salue avant tout le courage et la détermination d’une équipe londonienne qui a su écrire l’histoire.
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