Un “face-à-face” à enjeu maximal
Ce mardi 18 novembre, Glasgow vibrait pour un “Endspiel” inédit : le dernier match des éliminatoires européennes de la Coupe du Monde 2026 opposait l’Écosse au Danemark. Pour les Tartan Army, c’était l’occasion de décrocher directement leur billet pour les États-Unis, le Canada et le Mexique, vingt-huit ans après leur dernière participation en 1998. De l’autre côté, une simple contre-performance et les Scandinaves se voyaient contraints de passer par le chemin plus tortueux des barrages continentaux.
Une Écosse dominée, mais résiliente
Pourtant, malgré l’enjeu, les hommes de Steve Clarke concèdent 80 % de possession de balle en première période. Privés de contrôle, ils subissent l’activité offensive de Christian Eriksen et Jonas Wind, absents ce soir-là mais précédemment actifs dans leur club. Le capitaine Andy Robertson et ses coéquipiers compensent par un engagement total : chaque intervention est un combat, chaque tacle un signal d’alerte pour le Stade Hampden Park. À la pause, les Écossais ont préservé leur maigre avance, non sans avoir multiplié les interceptions et les replacments défensifs.
McTominay et son coup de génie à la 3e minute
Contre toute attente, l’ouverture du score survient dès la 3e minute : Scott McTominay, pilier de Manchester United et fervent rouage de la sélection, exécute un ciseau retourné parfait sur un centre venu de la droite. Le silence fait place à une explosion de joie chez les supporters en vert et bleu. Ce but matinal, purement acrobatique, désoriente immédiatement les visiteurs danois.
Le Danemark réagit et l’emporte partiellement
La réaction danoise ne tarde pas : dès la 57e minute, Andy Robertson commet une faute dans la surface. L’arbitre désigne le point de penalty, et Rasmus Højlund transforme sans trembler. Ce joueur de Premier League renoue ainsi avec son efficacité, permettant au Danemark de revenir à 1-1 et de relancer un suspense déjà intense.
Une expulsion décisive et l’avantage écossais
Quatre minutes plus tard, Rasmus Kristensen écopera d’un second carton jaune, réduisant le Danemark à dix. Dans la foulée, Lawrence Shankland profite de l’espace pour inscrire le 2-1 à la 78e minute. Le bourreau de plusieurs non-Qualifiés, auteur de buts importants en club, enfonce un peu plus le clou et offre une lueur d’espoir supplémentaire aux Écossais.
Le dernier sursaut danois
La défense écossaise vacille pourtant à la 82e minute, lorsque Patrick Dorgu place un contre-attaque éclair et trompe le gardien adverse. Malgré l’infériorité numérique, les visiteurs prouvent qu’ils n’abandonnent jamais et ramènent le score à 2-2. Le match bascule alors dans une tension presque insoutenable.
Tierney et McLean, double coup de théâtre en fin de match
C’est dans les arrêts de jeu que l’“Endspiel” prend des allures de mythologie : d’abord Kieran Tierney, latéral gauche du Celtic et pili er de Manchester City, surgit à la 90e + 3 et marque le 3-2, délivrant un coup de tête millimétré. Puis, à la 90e + 9, Kenny McLean inscrit le 4-2 d’un tir de plus de quarante mètres, annihilant tout espoir danois et plongeant le stade dans une euphorie collective.
Une qualification historique
Avec ce succès, l’Écosse valide son billet direct pour la Coupe du Monde 2026 et met fin à 28 ans d’attente. Les dernières joutes internationales avaient laissé un goût d’inachevé, mais ce soir, les Highlanders peuvent fêter dignement leur retour parmi l’élite mondiale. Les encouragements résonnent jusque dans les pubs d’Édimbourg, alors que la fête s’annonce grandiose.
Le Danemark vers les barrages
Déçus, les Danois devront désormais passer par les play-offs européens en mars prochain. Seize nations, réparties en quatre mini-tournois, se disputeront les dernières places pour la grande fête de 2026. Le tirage au sort, prévu à Zurich, promet un suspense supplémentaire pour les équipes en quête d’un miracle final.
Cap sur la Coupe du Monde 2026
Alors que Paris et Manchester accueilleront peut-être leurs talentueux internationaux à l’été 2026, l’Écosse peut nourrir de grandes ambitions : s’appuyer sur cette résilience exceptionnelle, tout en peaufinant possession et création offensive pour rivaliser avec les cadors mondiaux. Moi, passionné de tous les championnats, je suis déjà impatient de suivre le parcours des Tartan Army sous le ciel nord-américain, convaincu que leur âme guerrière peut créer de nouvelles pages de légende.

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