Un début de saison cauchemardesque pour la Fiorentina
À l’issue de la quatrième journée de Serie A, l’AC Fiorentina reste engluée dans une spirale négative. Malgré un effectif revu à la hausse cet été et des ambitions européennes clairement affichées, le club florentin n’a toujours pas remporté le moindre match. Avec seulement deux points au compteur, les Violets pointent au bas du classement et voient déjà la pression monter autour de leur coach et de joueurs chèrement recrutés.
Une ouverture prometteuse vaine
Dès la 6e minute de jeu, Rolando Mandragora a aidé la Viola à prendre l’avantage face à Como 1907. Une excellente transition collective initiée en défense, un décalage précis de Johannesson, et une frappe chirurgicale de Mandragora ont fait chavirer l’Artemio Franchi. Les supporters, dont je fais partie en tant que passionné de foot et fidèle supporter du PSG et de Manchester United, ont cru tenir enfin la première victoire de la saison.
Le renversement opéré par Como 1907
- À la 65e minute, l’ancien Berlinois Marc Oliver Kempf, passé par plusieurs clubs allemands, a profité d’une défense florentine trop laxiste pour égaliser.
- Un centre bien ajusté et une remise instinctive ont mis Kempf en position idéale pour tromper le gardien à bout portant.
- En toute fin de match, à la 90e+4, Jayden Addai a crucifié la Fiorentina en plaçant une frappe sur laquelle le portier n’a rien pu faire.
Robin Gosens : un cadre sous pression
Recruté dans le but d’apporter son expérience du haut niveau et son activité sur le flanc gauche, Robin Gosens n’a pas trouvé les solutions. Le sélectionné allemand a multiplié les montées et les centres, mais ses offensives ont manqué de précision et de relais dans la surface. En défense, il a parfois été victime de débordements adverses sur son aile, révélant une concentration encore insuffisante pour cette première partie de saison.
Les raisons d’une performance décevante
- Un manque d’automatismes offensifs : les recrues n’ont pas encore trouvé leur alchimie avec les cadres historiques.
- Une tendance à se replier trop rapidement après l’ouverture du score, privant l’équipe de contrôle du jeu.
- Des erreurs individuelles au milieu de terrain, avec des passes ratées et des pertes de balle fatales.
- Une condition physique perfectible, qui se fait sentir dans la récupération et la deuxième période.
Analyse tactique du match
La Fiorentina a évolué dans un 3-4-2-1 assez classique. Les milieux Mandragora et Amrabat ont tenté de combiner pour alimenter les ailes, mais la fluidité a rapidement disparu. Como, en contre, a su exploiter les espaces dans le dos des latéraux, notamment lorsque Gosens montait perpendiculairement au jeu. Cette tactique a fonctionné jusqu’au coup fatal de l’entrant Addai.
Perspectives pour les prochaines journées
Après ce nouveau revers, la Viola doit impérativement réagir. La trêve internationale arrive à point nommé pour soigner les blessures et peaufiner la préparation physique et mentale. Le prochain adversaire sera un promu, offrant une occasion sur le papier plus abordable d’engranger enfin des points. L’enjeu est de ne pas distancer trop vite la lutte pour le maintien.
Le rôle clé de l’entraîneur
- Réorganiser le bloc défensif pour limiter les transitions adverses.
- Introduire plus rapidement certains jeunes prometteurs, afin d’insuffler de la fraîcheur.
- Optimiser la rotation des joueurs pour maintenir un état de fraîcheur optimal.
- Renforcer la cohésion d’un groupe en proie au doute et à la frustration.
Statistiques clés du match
- Tirs tentés par la Fiorentina : 12 (dont 5 cadrés)
- Tirs pour Como 1907 : 7 (dont 3 cadrés)
- Possession de balle : 58 % pour la Viola, 42 % pour Como
- Passes réussies : 82 % pour les Florentins, 76 % pour les Lombards
- Fautes commises : 14 (10 pour Fiorentina, 4 pour Como)
Un appel à la solidarité des tifosi
En tant que véritable passionné, je sais que le soutien des supporters peut changer le cours d’une saison. L’Artemio Franchi doit rester un chaudron, même dans l’adversité. Les tifosi doivent continuer à accompagner leur équipe et à lui faire sentir qu’elle n’est pas seule. Car c’est souvent dans les moments difficiles que naissent les plus belles victoires.