Ce dimanche 9 novembre, le VfL Wolfsburg a pris tout le monde de court en annonçant le limogeage de son entraîneur Paul Simonis, seulement deux jours après la défaite 1-2 à Brême. À peine cinq mois après sa nomination, « Paulo » doit laisser sa place, victime d’une série de résultats décevants et d’une pression croissante autour du club de la Louve.
Un début de saison en dent de scie
Après un démarrage prometteur avec cinq points récoltés lors des trois premières journées, Wolfsburg semblait bien parti. Une victoire 1-0 face au HSV à l’occasion de la huitième journée permettait d’espérer un sursaut. Mais le vent a très vite tourné :
La Louve glisse dans la deuxième partie du classement, à la 14e place, et perd progressivement la confiance de ses supporters.
La sentence tombe après Brême
Ce vendredi, le 1:2 concédé à l’extérieur contre le Werder Brême a été vécu comme le point de rupture. Aucune intervention publique du club n’avait laissé entrevoir ce coup de théâtre, jusqu’à l’annonce officielle dimanche soir.
Le directeur sportif Peter Christiansen a tenu à souligner la qualité du travail fourni par Simonis, malgré l’échec collectif : « Paul est un entraîneur méticuleux, passionné et compétent. Cette décision nous a profondément attristés. Mais dans le football professionnel, seuls les résultats comptent. »
Les adieux de l’équipe technique
Avec Simonis, ses deux adjoints Peter van der Veen et Tristan Berghuis, ainsi que le préparateur physique Martin Darneviel, quittent également le club. Une page se tourne pour un staff arrivé en juin dernier avec l’ambition de redonner du lustre au club vert et blanc.
Daniel Bauer, l’intérim déjà connu
Pour prendre le relais, Wolfsburg a choisi la solution interne : le coach de l’équipe U19, Daniel Bauer, 43 ans, déjà « interimaire » lors de la fin de saison précédente. À l’époque, il avait réussi à glaner quatre points contre Hoffenheim (2-2) et Mönchengladbach (1-0), sauvant le club de justesse.
Le voilà de nouveau propulsé à la tête de l’effectif pro, dans l’espoir d’un nouvel éclaircissement. L’Allemand connaît déjà le noyau dur et devra lever les doutes dès la prochaine journée.
Les prétendants à la succession
En parallèle, le VfL mène discrètement des discussions avec plusieurs candidats pressentis pour prendre le poste de manière pérenne :
Aucun nom n’est encore officialisé, mais la liste témoigne de la volonté du club de viser haut pour sauver sa saison.
Le spectre d’une relégation
Wolfsburg ne peut pas se permettre un faux pas : en 2017 et 2018, le club avait frôlé la relégation en Bundesliga, échappant de peu à la descente via les barrages. Aujourd’hui, la menace plane de nouveau, et même le capitaine Maximilian Arnold alerte sur la « situation dangereuse » dans laquelle l’équipe se trouve. « Nous devons réagir collectivement, car le chrono tourne et chaque point compte », précise-t-il.
Un club en quête de stabilité
La direction de Wolfsburg espère que ce changement rapide débloquera la situation et insufflera une bouffée d’air frais. Mais elles restent conscientes que le travail à fournir sera colossal pour retrouver le haut du tableau et ne pas replonger dans l’angoisse du maintien.
À défaut de pouvoir soutenir Manchester City ou le Paris Saint-Germain ce week-end, j’observerai de près la réaction de Wolfsburg et de son nouvel entraîneur par intérim, conscient que chaque décision prise en coulisses peut faire basculer toute une saison.
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