22 août 2025

Wrexham prêt à piquer Irving sous le nez de Celtic : l’offre qui fait halluciner !

Jul 27, 2024; Vancouver, British Columbia, CAN; Wrexham FC owner Ryan Reynolds during the first half of the match against Vancouver Whitecaps FC at BC Place. Mandatory Credit: Anne-Marie Sorvin-USA TODAY Sports

Un projet de transfert audacieux à Wrexham

Depuis leur promotion consécutive en Championship, Wrexham ne cesse de faire parler d’eux sur et en dehors du terrain. Propulsé sous les projecteurs grâce à l’investissement d’acteurs hollywoodiens, le club gallois nourrit des ambitions de plus en plus élevées. Après plus de 20 millions de livres dépensés cet été et plusieurs recrues de qualité, les Dragons visent désormais un coup retentissant : rafler au nez et à la barbe de Celtic le milieu de terrain de West Ham, Andy Irving.

Une crise d’égo pour les Hoops ?

Celtic avait pris l’initiative en formulant une offre avoisinant les 2 millions de livres pour Andy Irving, espérant renforcer son contingent de joueurs “homegrown” en vue des compétitions européennes. Mais West Ham a décliné cette proposition, jugeant le montant insuffisant. Pour les supporters du club écossais, déjà frustrés par un départ en demi-teinte de la Ligue des champions après un nul 0-0 face à Kairat Almaty, cette volte-face anglaise jette un froid : l’idée de perdre Irving, un pilier de l’équipe réserve, sans contrepartie à la hauteur, est mal vécue.

Les ambitions hollywoodiennes de Reynolds et McElhenney

Ryan Reynolds et Rob McElhenney, co-propriétaires de Wrexham, n’en sont pas à leur coup d’essai pour attirer l’attention. Depuis leur arrivée, le recrutement a été soigneusement étudié : Nathan Broadhead, Lewis O’Brien, Libby Cacace, Conor Coady, sans oublier Kieffer Moore et George Thomason. Cette équipe bâtie pour la montée ne suffit plus, et le duo américain veut porter la saison des Dragons à un autre niveau : la zone-Europe. Andy Irving correspond parfaitement à leur profil : jeune, formé en Angleterre, désireux de jouer et capable de s’adapter aux exigences d’un club ambitieux.

Andy Irving : du Munich turc à la cité galloise

Arrivé à West Ham en 2023 pour un peu plus d’un million de livres en provenance de Türkgücü Munich, le milieu de terrain de 25 ans a peu à peu gagné ses galons sous la tutelle de David Moyes puis en Premier League. Mais avec seulement 12 apparitions en équipe première, Irving reste sur la touche. À Wrexham, Phil Parkinson voit en lui le renfort idéal pour animer son milieu à deux ou trois joueurs : coffre à joules physique, qualité de passe et énergie à dévorer le terrain.

Pourquoi West Ham ne brade pas son joyau

West Ham, en quête d’un équilibre financier et d’une projection sportive à long terme, a décidé de ne pas céder Irving pour une somme dérisoire. Les Hammers espèrent voir sa valeur grimper, tout en conservant un effectif compétitif. Par ailleurs, le club londonien lorgne déjà sur de nouveaux milieux : Adrien Rabiot plaît beaucoup, tandis qu’une offre de 45 millions pour Andrey Santos a été repoussée par Chelsea, qui fixe son prix à 50 millions. La mise en concurrence d’Irving et l’attente d’offres plus substantielles font partie d’une stratégie claire : renforcer le secteur clé du milieu de terrain sans se séparer pour une bouchée de pain.

Les freins et les accélérateurs de la transaction

  • La concurrence de Celtic : un rival de taille pour attirer un joueur britannique désireux de jouer en Europe.
  • La volonté de Wrexham : proposer une offre à 3,5 millions, soit presque quatre fois le prix initial payé par West Ham.
  • Le besoin de temps de jeu d’Irving : un argument fort pour convaincre le joueur de faire le saut vers le Pays de Galles.
  • La prudence financière de West Ham : ne pas céder à la première offre, afin de maximiser le retour sur investissement.

Quel avenir pour Celtic et pour Irving ?

À Glasgow, les cadres du vestiaire – Callum McGregor, Reo Hatate, Benji Nygren, Arne Engels ou Paulo Bernardo – occupent déjà beaucoup de place dans l’entrejeu. L’arrivée d’Irving aurait nécessité un ajustement de l’effectif, potentiellement au détriment d’un autre joueur. Désormais, les Hoops doivent évaluer s’ils souhaitent monter leur offre ou passer leur chemin. Du côté d’Irving, l’attrait d’un projet flamboyant à Wrexham, sous une gestion médiatique exceptionnelle, pourrait l’emporter sur la perspective de jouer pour un club plus traditionnel.

Impacts pour Manchester United et le PSG

En tant que supporter invétéré de Manchester United et du Paris Saint-Germain, je suis fasciné par ce type d’opérations transversales : un club modeste mais porté par une grosse communication, capable d’attirer un joueur formé en Premier League. Ce transfert, s’il se concrétise, pourrait inspirer d’autres clubs désireux de rivaliser avec les grandes écuries à moindre coût, tout en jouant la carte du récit médiatique.

Les étapes restant à franchir

Pour boucler ce dossier, Wrexham devra faire monter les enchères pour convaincre West Ham, tout en négociant le salaire et les conditions de jeu d’Irving. La fenêtre du mercato ferme bientôt, ce qui ajoute une pression temporelle sur toutes les parties prenantes. Reste à voir si Celtic renchérira ou si les Dragons rafleront la mise, offrant ainsi à Phil Parkinson un renfort précieux pour la suite de la saison.